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Séisme Turquie – Syrie : L’ONU y voit une crise sanitaire qui causerait plus de victimes que le tremblement de terre

Photo : Le Directeur Général de l’OMS,Tedros Adhanom Ghebreyesus, caressant un enfant orphelin Abou dans les bras de sa grand-mère, à Alep


Le chef de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, était arrivé, ce samedi 11 février, dans la ville syrienne d’Alep, durement frappée par le séisme qui a renversé la terre en Turquie jusqu’en Syrie voisine, le lundi 6 février. Objectif de la présence du premier responsable de l’OMS, est de visiter plusieurs hôpitaux et centres d’hébergement avec des autorités syriennes après la tragédie dont le nombre de morts officiellement recensé vient de franchir le seuil dramatique des 28.000. Un bilan qui devrait plus que doubler, a déclaré ce week-end, un responsable de l’aide humanitaire des Nations Unies.

Potentiellement exposées

À l’OMS, il est estimé que 23 millions de personnes, à cheval sur les deux pays, sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables » et redoute une crise sanitaire majeure qui causerait plus de dommages que le séisme. Les organisations humanitaires s’inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, qui est réapparu en Syrie. Au milieu de ce drame humain, surviennent encore des histoires miraculeuses. En effet, dans le froid hivernal, les sauveteurs continuent à extirper des personnes vivantes, dont des enfants, des décombres cinq jours après la catastrophe.

129 heures après

Melda Adtas a par exemple été secourue quatre jours après le drame, les équipes de secours ont réussi, dans la matinée de ce dimanche 12 février, à l’extraire d’un mur sous lequel elle était bloquée, à Antakya, en Turquie. Dans l’après-midi, toujours en Turquie, les sauveteurs ont même sorti cinq membres d’une même famille des décombres, 129 heures après le séisme. Les sauveteurs ont d’abord extirpé la mère et la fille d’un monticule de débris dans la ville durement touchée de Nurdag, dans la province de Gaziantep, a rapporté le média turc HaberTürk. Les équipes ont ensuite atteint le père, Hasan Aslan, sous les applaudissements des secours.

La vie des secouristes aussi en jeu

Ces rares survivants permettent aux secours de tenir moralement. Sur place, les opérations sont pour eux extrêmement périlleuses. L’armée autrichienne a d’ailleurs annoncé ce samedi la suspension de ses opérations de sauvetage dans les zones turques affectées, invoquant « la situation sécuritaire » sur place.

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