Photo : Les filles allant à l’école, à Adjohoun
C’est le gouvernement de « dire » et de « faire » que dirige le président de la République, Patrice Talon, depuis le mercredi 6 avril 2016. Ceci vient d’être confirmé à travers la traduction en acte du hautement social. En effet, le gouvernement Talon 2 a mis en marche l’opération de transferts monétaires conditionnels à l’attention de 30.000 adolescentes et filles scolarisées dans les 77 communes du Bénin. Et ce, depuis l’année académique 2022-2023. L’objectif de cette opération n’est plus à rappeler, puisqu’il s’agit d’augmenter non seulement le taux de rétention scolaire des filles, mais aussi de lutter contre la non-scolarisation et surtout la déscolarisation des filles, qui pour des raisons de manque de moyens des parents, abandonnent parfois l’école.
Maintenir les filles à l’école
Dans cette action sociale jamais égalée au Bénin, le chef de la Rupture et du Nouveau Départ a décaissé près de neuf milliards et demi de Francs CFA, soit précisément un coût global de 9.355.550.000 FCFA. Cette somme sera distribuée aux écolières et aux collégiennes durant trois années. Ainsi, les filles du primaire recevront une somme de 450 Francs CFA par jour et celles du secondaire recevront 600 Francs CFA par jour pendant la même période. Cet appui social, il faut le souligner, est effectif grâce au projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel abrégé en anglais (SWEDD). Un projet par lequel les autorités de Porto-Novo comptent maintenir les filles à l’école. Il convient de relever que ce projet contribue également, depuis plusieurs années, à l’autonomisation des femmes.
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