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Guerre en Ukraine : François Hollande, piégé, a parlé pendant plusieurs minutes à un faux Petro Porochenko, ex-président ukrainien, sans s’en rendre compte

Photo : L’ex-président français, François Hollande, ici en janvier (JULIEN DE ROSA / AFP)


Après Elton John, Recep Tayyip Erdoğan ou encore le Prince Harry, c’est au tour de François Hollande. L’ancien président français a été piégé par le duo d’humoristes russes Vovan et Lexus, qui se sont fait passer pour Petro Porochenko, ex-dirigeant ukrainien, lors d’un appel très politique. L’échange complet, focalisé sur la guerre en Ukraine, a été publié sur Dailymotion comme l’a repéré CheckNews. Lors de cette conversation le faux Petro Porochenko (les humoristes semblent avoir utilisé la technique du deepfake) insiste particulièrement sur les accords de paix de Minsk négociés entre la France, l’Allemagne, l’Ukraine, la Russie ainsi que les républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk.

« Je pense que tu es d’accord avec moi pour dire que quand nous avons signé les accords de Minsk, nous savions que la guerre était inévitable, mais tu savais qu’il fallait toutes ces années pour nous préparer, renforcer les effectifs pour être prêts à la mener. Les accords de Minsk nous ont donné un peu de temps pour nous armer. Angela (Merkel, ancienne chancelière allemande) en a récemment parlé. »

Faux Petro Porochenko

Signés en 2014, ils ont rapidement échoué. « Je pense que tu es d’accord avec moi pour dire que quand nous avons signé les accords de Minsk, nous savions que la guerre était inévitable, mais tu savais qu’il fallait toutes ces années pour nous préparer, renforcer les effectifs pour être prêts à la mener. Les accords de Minsk nous ont donné un peu de temps pour nous armer. Angela (Merkel, ancienne chancelière allemande) en a récemment parlé. », déclare ainsi l’interlocuteur (faux Petro Porochenko) de François Hollande. Une manière peu subtile de faire admettre à ce dernier que les accords de Minsk ne servaient qu’à une chose : donner du temps à l’Ukraine (et à l’OTAN) pour se préparer militairement et lancer une guerre contre la Russie. Réponse de l’ancien président français : « (Angela Merkel) a eu raison de le dire, car il y avait l’idée que c’était Poutine qui avait voulu gagner du temps, mais c’est nous (l’Allemagne et la France) qui voulions gagner du temps pour permettre à l’Ukraine de se rétablir, de renforcer ses moyens militaires ».

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