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Pays-Bas : Après la France, un opposant à Emmanuel Macron violemment plaqué au sol

La visite d’État du président français en territoire hollandais n’est pas une promenade de santé. Après la perturbation de son discours, mardi 11 avril, Emmanuel Macron a été accueilli, ce mercredi 12 avril, par deux manifestants qui ont été interpellés à son arrivée à l’université d’Amsterdam. Sur les images captées par les médias présents et les témoins, un jeune homme interprétant l’hymne des gilets jaunes a violemment été plaqué au sol par la sécurité. La scène, captée par deux angles différents, est visible dans les vidéos ci-dessous.

Dès la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux, plusieurs élus insoumis ont partagé la scène, en s’indignant du traitement infligé au manifestant ceinturé. « Barcelone, Amsterdam… la garde prétorienne de Macron semble s’attribuer une compétence extraterritoriale pour limiter la liberté d’expression des français, les interpeller, les exclure des réunions publiques… où qu’ils soient. C’est légal ? », a interrogé sur Twitter la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, en référence au déplacement présidentiel du mois de janvier dernier.

« Un chant contestataire devant le roi c’est presque un crime ! », ironise de son côté son collègue du Val-d’Oise, Paul Vannier. Même son de cloche du côté de l’élue du Val-de-Marne, Clémence Guetté : « Même si Macron ne veut pas, nous on est là ! Un homme interpellé violemment devant l’Université d’Amsterdam pour avoir chantonné face au président. Partout dans le monde, Macron est le symbole des politiques antisociales et autoritaires ». « C’est quoi le problème… on n’a même plus le droit de chanter maintenant ? », a renchéri Marine Tondelier, Secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts.

Selon l’AFP, l’incident s’est produit juste après que le président français est sorti d’une limousine avec le roi néerlandais, Willem-Alexander, et a été accueilli par la maire d’Amsterdam, Femke Halsema. Les deux manifestants, un homme et une femme, ont été arrêtés pour « trouble à l’ordre public et menace » parce qu’ils « couraient vers le président », précise encore l’agence de presse, citant le porte-parole de la police d’Amsterdam. L’un d’eux était muni d’une banderole.

De même source, les deux perturbateurs n’étaient pas les seuls à avoir fait le déplacement, une dizaine d’autres contestataires se trouvant à proximité. Deux perturbations en deux jours pour Emmanuel Macron, critiqué à la fois pour la réforme des retraites et son bilan en matière d’écologie.

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