Photo : Le génie Guépard du Bénin, Abdoul Rachid Moumini, première sélection, première réalisation
Depuis quelques minutes, la cinquième (5ème) journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football que la Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir pour le compte de l’année 2023, est conjuguée au passé entre le Bénin et le Sénégal. Ce temps qui a envoyé les deux nations de football au futur, notamment pour les béninois, a été employé au stade Général Mathieu Kérékou (GMK) de Cotonou. Dans la capitale économique béninoise, les fans du sport roi africain ont effectué un déplacement à la taille de la décision des autorités sportives de Porto-Novo. En effet, l’entrée au stade était libre et gratuite.
Un match épic
Faisant le plein à craquer de l’espace du théâtre sportif, les spectateurs ont eu droit à un match épic entre les carnivores. Côté félins béninois, c’est le partage du butin qui était la priorité à défaut de s’accaparer de toute la proie. Mais c’était sans compter sur la détermination des rois de la forêt footballistique africaine actuellement détrônés au classement FIFA par leurs frères princes du royaume chérifien. Assaillis comme dans la méthode de gagner des champions d’Afrique en titre, les locaux ont essuyé 42 bonnes minutes de difficultés avant de lâcher à 43ème minute de la rencontre.
(…) Une griffe aussi douloureuse
Sur un centre du Lion sénégalais, Nikola Jackson, dans la surface de réparation des Guépards béninois, Saturnin Allagbé et ses défenseurs n’ont pu faire grand-chose que d’aller chercher le cuir rond au fond de leur cage. C’était l’ouverture du score par Abdoulaye Seck pour le Sénégal. Cueillis à chaud et avec une griffe aussi douloureuse à la pause sur leurs propres gazons, les Guépards ont eu aussi leur mi-temps. En effet, au retour des vestiaires, l’engagement de partager le butin en tant que prédateurs est visiblement très affiché sur le visage du vétéran capitaine, Stéphane Sèssegnon, et sa troupe.
La sélection du génie
La deuxième mi-temps a été celle des protégés de Gernot Rohr qui a su coacher avec la sélection du génie d’une pépite du championnat local, Abdoul Rachid Moumini. Ce petit de 18 ans, latéral droit de Ayéma FC, au même poste en sélection nationale pour la toute première fois, mieux en tant que titulaire, décoche un tir « guépard » de plus de 20 mètres pour amener le commentateur du Canal+ a commettre une petite faute en disant que le gardien Allagbé à la place du gardien sénégalais Seny Dieng. Le dossard 11 béninois a d’abord déposé le double ballon d’or africain, le sénégalais Sadio Mané avant de loger le cuir au fond des filets.
S’agenouiller et applaudir
Bonjour le stade Général Mathieu Kérékou à la 78′, obligeant le remplaçant d’Édouard Mendy dans les buts des Lions de la Téranga, à s’agenouiller et applaudir le courage et la responsabilité du jeune Guépard béninois. Selon Seny Dieng, il remontait le moral aux Lions d’Aliou Cissé. Bénin 1, Sénégal 1. Avant cette égalisation imminente qui a remis le Bénin dans la course à la qualification pour la CAN 2023 dans le groupe L, derrière le leader Sénégal, il faut dire que l’entraîneur béninois avait procédé à un remplacement qui a permis à Andréas Hountondji d’entrer en jeu à la place de Steve Mounié, et Marcellin Koukpo à la place de Jodel Dossou, plus précisément à la 71′.
Maintenir la position du deuxième
Il convient de relever que cette victoire à demi-teinte redonne aux Guépards la confiance de maintenir la position du deuxième du groupe en avant le match décisif de la dernière journée face au Mozambique, le lundi 4 septembre prochain. Le Bénin restera collé au Sénégal qui a connu une fin de série de victoires depuis le début de la campagne, et déjà qualifié, en attendant la rencontre entre le Rwanda et le Mozambique prévue pour demain, dimanche 18 juin. Capable, est béninois !
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