Photo : Les présidents burkinabè, Cpt Ibrahim Traoré, et malien, Col Assimi Goïta
Dans un esprit de fraternité africaine, l’intervention militaire de la force de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec ses actions offensives bien définies, en vue demain, dimanche 6 août, au Niger, n’a pas émoussé l’ardeur des autorités militaires du Burkina-Faso et du Mali de se réunir dans un contexte hautement diplomatique. En effet, pour renforcer leurs liens d’amitié et de fraternelle coopération existant entre les deux nations, la 10ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays s’est ouvert ce jour, samedi 5 août. Bamako est la ville idéale pour tenir ses assises placées sous la co-présidence du ministre malien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop, et de son homologue en charge de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, elles vont durer deux jours.
« Unis par des liens séculaires d’ordre géographique, historique et socioculturel, le Mali et le Burkina ont établi des relations diplomatiques depuis l’accession des deux pays à la souveraineté internationale en 1960. »
Le Ministère malien des Affaires Étrangères
Les liens qui unissent Bamako et Ouagadougou sont étalés sur plusieurs dimensions. « Unis par des liens séculaires d’ordre géographique, historique et socioculturel, le Mali et le Burkina ont établi des relations diplomatiques depuis l’accession des deux pays à la souveraineté internationale en 1960. », renseigne le Ministère malien des Affaires Étrangères. Il faut dire qu’au regard du contexte sous-régional actuel marqué par des défis complexes communs en matière de sécurité et aggravé par des soubresauts géopolitiques affectant les deux pays membres de la CEDEAO, « la mutualisation des efforts et des moyens est plus que nécessaire pour dynamiser les relations diplomatiques et la coopération économique, judiciaire, de défense, de sécurité, sociale, culturelle, scientifique et technique. », fait savoir Bamako.
« La tenue de la présente Commission mixte servira de cadre approprié pour faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la 9ème session et réaffirmer l’engagement et la volonté des deux pays de raffermir les relations de coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun à travers des projets et actions conjoints »
Le Bureau de l’Information et de la Presse du Ministère malien des Affaires Étrangères
Il est à souligner que dans la capitale malienne, « la tenue de la présente Commission mixte servira de cadre approprié pour faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la 9ème session et réaffirmer l’engagement et la volonté des deux pays de raffermir les relations de coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun à travers des projets et actions conjoints », selon le Bureau de l’Information et de la Presse du Ministère malien des Affaires Étrangères. Au chapitre des travaux de cette commission mixte, le développement de l’axe Bamako – Ouagadougou. Il sera soutenu par une vingtaine de projets d’Accords à examiner entre les deux Parties, afin de renforcer l’arsenal juridique de ce partenariat stratégique. Au sens des grandes ambitions que nourrissent les plus hautes Autorités des deux pays, et considérant les attentes des peuples respectifs pour une coopération fraternelle, pragmatique et efficace, les regards sont désormais tournés vers la mise en place des projets et programmes structurants et intégrateurs capables d’amorcer un développement harmonieux du Burkina-Faso et du Mali. Toute chose qui permettra de prendre en charge les besoins essentiels des peuples burkinabè et malien dans le cadre d’un partenariat bilatéral stratégique privilégié. Il convient de rappeler que les travaux prendront fin lundi 7 août prochain.
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