Photo : Le ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, au milieu, et à sa droite, son collègue des Enseignements Secondaire, Yves Kouaro Chabi, devant l’Assemblée nationale, à Porto-Novo, ce jeudi 30 novembre
Ce jeudi 30 novembre, s’ouvre à l’Assemblée nationale, la session « séance de questions au gouvernement ». Points en ordre à l’hémicycle, ce jour, sur la table des parlementaires béninois de la neuvième législature, sont notamment deux questions orale et une autre d’actualité. Ce sont ces trois questions qui vont susciter les débats au cours de la plénière. La question qui agite tout le peuple béninois à propos de son programme scolaire, à savoir l’enseignement ou non de l’homosexualité dans les écoles primaires ainsi que secondaires béninoises retient l’attention de tout le peuple éducatif. C’est à cette principale question que le gouvernement du président Patrice Talon est appelé à répondre ce jeudi. Au Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, la capitale béninoise, l’exécutif s’est fait représenter en occurrence par le chef de file des Ministres en charge de l’Éducation au Bénin, le ministre Salimane Karimou, à la tête du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP).
L’opposition satisfaite
L’homme qui conduit la politique éducative du gouvernement dans l’enseignement à la base avec qualité et compétence est soutenu dans l’exercice républicain, ce matin, par son collègue en charge des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Yves Kouaro Chabi. Des éléments de réponse apportées à la question initiée par le député du parti de l’opposition « Les Démocrates », Nouréni Achadé, ont satisfait l’auteur. Au terme de cette obligation législative et constitutionnelle, les représentants du peuple au même titre que leurs mandants, ont retenu que dans le Bénin que dirige Patrice Talon depuis le mercredi 6 avril 2016, l’homosexualité n’est ni introduite dans le programme scolaire, ni enseignée dans les écoles primaires et maternelles, encore moins dans celles du secondaire à partir de la classe de 5ème, publiques comme privées. Il faut relever que le législatif s’est aussi intéressé à la question orale avec débat relative à l’expropriation des terres dans les localités de Xwlacodji et de Togbin en République du Bénin.
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