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Fondation Suisse Graines de Paix : Kandi abrite un atelier pour l’atteinte de l’objectif spécifique 4 du Projet APEV-INNOVATION

Photo : Les autorités départementales et les participants en famille, à Kandi, ce mercredi 3 janvier 


Fin ce week-end d’un important atelier au profit des acteurs communautaires et scolaires ouvert le mercredi 3 janvier, à Kandi. Ce dimanche 7 décembre, les rideaux tombent sur les travaux de cinq jours que la Fondation Suisse Graines de Paix a jugé idéal pour initier cet atelier de formation des formateurs communautaires et scolaires sur le renforcement du lien Écoles Communautés. C’est la salle de Conférence de la Direction Départementale de la Santé (DDS) de Kandi qui est le témoin logistique de cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de l’Objectif spécifique 4 du Projet APEV-INNOVATION de la Fondation Suisse Graines de Paix. La cérémonie d’ouverture des travaux, placée sous l’autorité du préfet du département de l’Alibori, a connu la présence des Directeurs Départementaux des Enseignements Maternel et Primaire (DDEMP) et des Affaires Sociales et de la Microfinance (DDASM).

« (…) L’intervention dans l’Alibori permet d’instaurer dans les écoles et dans les communautés, une éducation à la culture de la paix pour la prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation. »

Ki-Samah Ahmed Bello

Un moment de remerciement pour le premier citoyen du département béninois frontalier avec le Burkina-Faso. « Je voudrais remercier la Coopération Suisse au Bénin pour sa confiance à Graines de Paix dont l’intervention dans l’Alibori permet d’instaurer dans les écoles et dans les communautés, une éducation à la culture de la paix pour la prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation. », a exprimé Ki-Samah Ahmed Bello. L’autorité préfectorale a également adressé ses félicitations à l’égard de Graines de Paix pour « son approche pédagogique innovante » pour « renforcer la relation entre écoles et communautés en l’inscrivant dans un effort conjoint de prévention de l’extrémisme et des violences ». Plus d’une quarantaine de participants dont une dizaine de Conseillers Pédagogiques de l’Alibori, une vingtaine de travailleurs sociaux et une dizaine leaders et responsables religieux, représentants de la chefferie traditionnelle et représentants des associations de parents d’élèves en provenance de toutes les communes de l’Alibori. 

Trois (03) grands acquis

Sous le financement de la Coopération Suisse, l’atelier va permettre aux formateurs de bénéficier d’une organisation en trinômes (travailleur social, Conseiller Pédagogique et parent ou leader communautaire). Au programme, des panels Parents-enseignants sur le dialogue et le partage pour 4080 parents d’élèves et 720 enseignants. Trois (03) grands acquis à retenir au terme du processus :

– les parents s’impliqueront davantage dans la scolarité des enfants et chercheront ensemble des solutions aux problèmes pouvant conduire les jeunes vers l’extrémisme et les violences ;

– ⁠la confiance des parents dans la qualité et la probité des enseignants dans toutes les structures éducative sera renforcée ;

– ⁠les structures éducatives collaboreront entre elles pour favoriser une éducation positive, inclusive et valorisante pour tous et toutes.

Le Borgou en attente

Il est à indiquer que Graines de Paix a co-construit et fait valider trois ressources pédagogiques mises à la disposition des formateurs, des écoles, des Centres de Promotion Sociale et des parents. Il s’agit notamment du Guide de formation, du livret pour les familles et la séquence didactique. Il faut dire qu’avant le département de l’Alibori, celui de l’Atacora avait bénéficié de la même initiative de la Fondation Suisse Graines de Paix. Mais, il est important de le mentionner, le département du Borgou aussi est en attente pour être au même niveau de formation à partir du mardi 9 au samedi 13 janvier prochain, au profit des principaux acteurs. Selon les informations de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », la Fondation ne compte pas s’arrêter seulement à la limite du contact présentiel pour la réussite totale de la campagne. Dans un esprit virtuel, elle travaille sur des supports de campagne de sensibilisation : émissions radio et téléfilm sont prévus pour accompagner plus largement la campagne. Rappelons que le projet avait été porté à la connaissance du ministre des Enseignements Maternel et Primaire, chef de file des Ministres en charge de l’Éducation au Bénin, Salimane Karimou, par le Directeur pays de Graines de Paix, Jules Fiangnon Zannou, à l’occasion d’une visite de travail au Bénin de la cheffe du pôle pédagogique et Formation de la Fondation Suisse Graines de Paix, Dr Edivanda Mugrabi, en juillet dernier.

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