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France : Blocage de Paris, les agriculteurs d’Île-de-France veulent paralyser la capitale, ce jour vendredi 26 janvier après-midi

Photo : Illustration sur le périphérique en 2019


Comme c’est le cas depuis plusieurs jours sur certaines autoroutes de France, les tracteurs remplaceront-ils le traditionnel ballet des automobiles sur le périphérique ? Les sections franciliennes de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont appelé ce jeudi 24 janvier au « lancement du blocus de Paris », ce jour, vendredi 26 janvier. Selon un communiqué de la FDSEA Île-de-France relayé par France Info, les adhérents du syndicat sont appelés à bloquer l’accès à Paris tout à l’heure à partir de 14 heures et jusqu’à minuit : pour ce faire, des « points de blocage » seront installés sur l’autoroute A1, A6, A10-11, A13 et A15, apprend-on, sans qu’on sache pour le moment à quels endroits exacts ces blocages sont prévus. Le blocage de Paris « doit être un des derniers recours », mais « tout est sur la table. », a précisé dans la foulée le président de Jeunes Agriculteurs, Arnaud Gaillot, depuis un barrage dans l’Yonne. « La balle est dans le camp du gouvernement », à qui il revient « de faire qu’on évite une paralysie du pays. », a-t-il ajouté. Si les agriculteurs montent à la capitale, les manifestations seront réduites mais pas à l’arrêt pour autant.

« Propositions concrètes »

En appelant leurs adhérents à se rassembler « sur les grands axes autour de la capitale » le jour prévu de la présentation de mesures par le Premier ministre français, Gabriel Attal, pour répondre aux doléances des exploitants, les syndicats d’Île-de-France semblent aller à l’encontre du message de leurs instances nationales, qui avaient temporisé quelques minutes plus tôt devant la presse. La menace de bloquer la capitale française est dans l’air depuis plusieurs jours chez les agriculteurs en colère. Hier, le tour de France des blocages des agriculteurs s’est poursuivi dans quasiment toute la France, après le dernier appel à poursuivre la mobilisation. Les actions se sont donc à nouveau multipliées dans tout le pays ce jeudi 25 janvier, et la tension est montée sur certains points de blocage très tôt dans la matinée. Le gouvernement reste sous la pression des agriculteurs en colère et est attendu de pied ferme après la demande d’aides « immédiates » de plusieurs centaines de millions d’euros, formulée par la FNSEA mercredi. Gabriel Attal doit répondre à ces demandes et formuler des « propositions concrètes » ce vendredi, a annoncé le ministère français de l’Agriculture.

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