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JO de Paris 2024 : À quoi va ressembler la cérémonie d’ouverture de la première grande olympique hors d’un stade trois heures durant sur la Seine ? Voici 

Photo : Illustration du Comité Olympique de Paris 2024 (Florian Hulleu / AFP)


Le compte à rebours des six mois est lancé. Et à cette occasion, le Directeur Artistique des Cérémonies Olympiques et Paralympiques, Thomas Jolly, a accepté d’en dévoiler davantage sur la cérémonie d’ouverture des JO, dont les premières répétitions auront lieu au mois de mars. Ce vendredi 26 janvier, le metteur en scène français et Thierry Reboul, Directeur des Cérémonies des Jeux de Paris ont détaillé les prémices du grand spectacle prévu sur et le long de la Seine. Un show de trois heures qui regroupera plusieurs centaines d’artistes.

  • Pas de répétitions sur la Seine

Longue de « six kilomètres », la parade fluviale imaginée pour les Jeux de Paris est un véritable défi. Ce fut d’ailleurs « le premier travail » de Thomas Jolly : « celui de construire, avec des auteurs et des autrices, un récit tout au long de ces six kilomètres ». Une première étape validée depuis l’été 2023. Mais un autre défi se présente désormais car aucune répétition ne pourra avoir lieu sur la Seine. « Le spectacle ne pourra pas être répété sur place. Les répétitions (auront lieu) à la fois en intérieur, dans de très grands hangars, (et sur) une base nautique, pour tout ce qui va se dérouler avec l’eau comme matériau. », détaille le metteur en scène. Il faudra d’ailleurs attendre les derniers jours pour que le spectacle soit répété dans son intégralité avec chaque séquence mise bout à bout. Les répétitions permettront également de s’essayer aux fameux plans dits de « contingence », en cas de pluie par exemple, où des ponchos seront distribués aux spectateurs en fonction des prévisions météo.

  • Une dizaine de tableaux

Plus concrètement, le show du 26 juillet prochain regroupera « une dizaine de tableaux », assure Thomas Jolly. Ils vont « s’échelonner depuis le pont d’Austerlitz jusqu’au Trocadéro » et seront « traversés par les délégations (d’athlètes) et animés par des artistes venus de toutes les disciplines ». Il cite notamment le cirque, la danse, la musique, les arts plastiques et la performance. Thierry Reboul surenchérit en évoquant une « centaine de bateaux » qui défileront sur la Seine pour les délégations. Mais ce sont « presque 200 bateaux » qui embarqueront au total sur le fleuve le jour de la cérémonie d’ouverture. « Ils vont se suivre les uns derrière les autres, avec des distances calculées à la seconde près. », glisse-t-il. Thomas Jolly précise également que la cérémonie d’ouverture ne pourra pas « se passer d’un hommage à cette nouvelle flèche qui s’élèvera dans le ciel de Paris », en évoque le passage devant la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Le parcours prévoit également de passer devant le Louvre, le Grand Palais et la Tour Eiffel, sans oublier huit à dix ponts et passerelles emblématiques de la capitale française.

  • La France de tous les horizons

Pour ce qui est des thèmes abordés dans le spectacle, Thomas Jolly préfère rester évasif pour le moment, mais glisse toutefois quelques détails sur les grandes idées qui guideront cette grande première olympique hors d’un stade. Le metteur en scène explique avoir voulu « imbriquer » les traditionnelles « 45 minutes de show artistique » avec les « deux heures de parade » des délégations et l’heure « d’éléments protocolaires ». Seule différence avec une cérémonie classique où ces « trois grands axes habituels » se succèdent : « on intègre les éléments de protocole dans l’artistique, la parade dans l’artistique et que tout ça fasse une grande fête homogène ». Concernant les messages du spectacle, Thomas Jolly estime qu’avec une telle audience sur les quais et devant la télévision, « c’est le moment de se dire : qu’est-ce qu’on est ? Où est-ce qu’on va ? ». Mais aussi de raconter « une histoire de ce qu’est la France » grâce aux nombreux monuments qui longent le fleuve parisien. « L’idée est de redire que la France est un récit qui s’enrichit en permanence. », explique le Directeur artistique de 41 ans, pour qui la France c’est à la fois Édith Piaf, Jul et Natalie Dessay, mais aussi le fromage, le bretzel et le couscous. Pour franceinfo, il émet le souhait d’un spectacle où « chacun se sente représenté ».

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