Photo : Le président de la transition nigérienne, le Général Abdourahmane Tchiani
L’équipe formée par le Général de Brigade le 9 août 2023, au lendemain de son coup d’état qui a renversé le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, n’est plus au complet. Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a retouché le gouvernement. Ce lundi 19 février, Abdourahmane Tchiani a opéré un remaniement ministériel. Deux ministres font leur entrée dans le gouvernement de la transition. À en croire le décret présidentiel portant réaménagement technique du gouvernement, lu à la télévision nationale nigérienne par le Secrétaire Général du Gouvernement, Mahamane Roufai Laouali, le ministère du Pétrole, des mines et de l’Énergie a connu une subdivision en trois portefeuilles différents. Alors, le ministère des Mines est confié au Commissaire Colonel Ousmane Abarchi. Quant au ministère de l’Énergie, il est dirigé par le Professeur Amadou Haoua.
21 membres…
Le troisième ministère créé après la subdivision, à savoir le ministère du Pétrole, est sous la responsabilité de Mahaman Moustapha Barké Bakou. Ce dernier était le ministre qui gardait les trois portefeuilles du Pétrole, des Mines et de l’Énergie depuis le 19 août 2023. Il faut noter que le gouvernement de la Transition au Niger, remanié par le N•1 des putschistes compte 21 membres. Attaqué la politique sécuritaire et notamment la gestion économique du pays conduite par l’ancien régime était le leitmotiv du Général Tchiani dès sa prise du pouvoir. Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie (CNSP) ne l’a pas caché à ses concitoyens lors de son premier discours sur la Nation. Au sujet de la gouvernance économique sous l’administration Bazoum, le haut gradé militaire a soutenu que le gouvernement renversé a montré ses limites dans l’amélioration des conditions de vie de la population nigérienne et la lutte contre les détournements des derniers publiques. Raison pour laquelle il met en place son gouvernement pour redynamiser l’économie du pays. Rappelons que le Niger ne fait plus partie des pays membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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