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CEDEAO : La 4ème édition de l’ECOMOF s’ouvre à Cotonou, l’avenir de l’industrie minière et pétrolière de la sous-région en réflexion 

Photo : Les autorités béninoises en famille avec les participants au Forum, à Cotonou, ce jeudi 22 février 


« La 4ème édition du Forum des Mines et du Pétrole de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO (ECOMOF) se déroulera du 22 au 24 février 2024, au Palais des Congrès de Cotonou sous le thème ressources géo-extratives et technologies : quelles stratégies de mutualisation pour la création de valeur ajoutée en Afrique de l’Ouest ? », avait annoncé le ministre béninois de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, Samou Séïdou Adambi, le jeudi 14 décembre dernier. Eh bien, le Forum crucial a effectivement lieu. Relancer l’industrie minière et pétrolière en Afrique de l’Ouest, c’est dans ce souci que la salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou (PCC) a été témoin, ce jeudi 22 février, du démarrage des travaux du Forum des Mines et des Hydrocarbures de la CEDEAO (ECOMOF 2024).

Creuset de réflexion de haut niveau

C’est à travers une cérémonie solennelle et inaugurale présidée par le ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination des Actions Gouvernementales, Abdoulaye Bio Tchané, avec à ses côtés, son collègue compatriote en charge de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, Samou Séïdou Adambi. Elle a connu la présence d’un parterre de personnalités nationales et internationales au rang desquelles la représentante du président de la Commission de la CEDEAO, ainsi que les acteurs aux premières loges du secteur minier et pétrolier africain sans oublier les Experts en la matière. À ce rang s’ajoute celui des décideurs publics, des professionnels des industries minières et pétrolières, ainsi que des responsables de PME de la CEDEAO. Dans un creuset de réflexion de haut niveau, tous ces participants vont scruter l’avenir de l’industrie minière et pétrolière de l’Afrique Occidentale.

« L’Afrique, malgré son potentiel immense, continue de subir les conséquences d’une exploitation de ses matières premières qui, trop souvent se traduit par l’exportation de produits bruts, à faible valeur ajoutée et l’importation des biens finis à forte valeur ajoutée. » 

Samou Séïdou Adambi

Les travaux seront soutenus par dix panels portant sur divers sujets cruciaux pour les secteurs minier et pétrolier en Afrique de l’Ouest et au-delà. L’accent sera mis sur des thèmes tels que la valeur ajoutée, le développement technologique, la gouvernance, l’environnement, la formation, etc. « L’Afrique, malgré son potentiel immense, continue de subir les conséquences d’une exploitation de ses matières premières qui, trop souvent se traduit par l’exportation de produits bruts, à faible valeur ajoutée et l’importation des biens finis à forte valeur ajoutée. », a déclaré le ministre béninois de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Samou Séïdou Adambi en souhaitant la bienvenue à ses hôtes, a souligné l’importance de créer de la valeur ajoutée à partir des ressources extractives en Afrique. Le collaborateur direct du président Patrice Talon demande de mettre en avant la nécessité de stratégies novatrices et de mutualisation. 

« Le secteur géo-extractif occupe une place de choix dans les politiques et stratégies de développement de la Communauté compte tenu des vastes potentiels qu’il offre. » 

Damtien L. Tchintchibidja

En relevant les défis persistants liés à l’exploitation des ressources naturelles du continent, Samou Séïdou Adambi a plaidé pour une transformation du modèle actuel axé sur l’exportation de produits bruts à faible valeur ajoutée. C’est donc l’occasion pour l’ECOMOF de constituer, au cours de cette quatrième édition, une plateforme essentielle pour des échanges fructueux. En objectif ? la recherche de solutions visant à améliorer la valeur ajoutée et le développement durable des secteurs minier et pétrolier en Afrique de l’Ouest. La Vice-présidente de la Commission de la CEDEAO n’est pas allée dans le sens contraire à cet objectif. « Le secteur géo-extractif occupe une place de choix dans les politiques et stratégies de développement de la Communauté compte tenu des vastes potentiels qu’il offre. », a fait savoir Damtien L. Tchintchibidja.

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