Photo : Les participants
Prévu pour prendre fin dans dix-huit (18) mois, le projet Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) sera prolongé. C’est une entente entre les neuf (09) pays concernés par le projet dont le Bénin aux côtés du Burkina-Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Niger, du Nigeria et du Tchad. Dans cet esprit, la partie béninoise a jugé utile de faire une revue à mi-parcours pour analyser les avancées du projet. Mieux, pencher sur la réalisation définitive du projet. Ceci impose une prolongation jusqu’à 24 mois. Raison pour laquelle l’atelier consacré à cette revue connaît la présence des bénéficiaires, des ministères sectoriels impliqués, de l’unité de coordination du programme et du principal Partenaire Technique et Financier (PTF), à savoir la Banque Africaine de Développement (BAD).
« La tendance au niveau des 09 pays concernés par le projet du Bassin du Niger, est pour la prolongation »
Adamou Worou Wara
Depuis le lundi 1er juillet, ces différentes parties du PIDACC/BN sont à Cotonou pour apprécier la prolongation du temps de sa réalisation au regard du temps écoulé et des activités encore en attente. Le Coordonnateur pays du projet Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) sait que les pays membres sont pour la prolongation. « La tendance au niveau des 09 pays concernés par le projet du Bassin du Niger, est pour la prolongation », affirme Adamou Worou Wara. Et ceci a une raison fondamentale. « Car les ouvrages qui ont commencé ne pourront pas finir avant la fin du programme. Pourtant, il est impératif de réaliser ces infrastructures pour les bénéficiaires. », a-t-il expliqué. Il faut dire que les bénéficiaires en question dans la partie béninoise, sont à trouver dans trois (03) départements regroupant treize (13) communes, toutes au Nord du pays.
« C’est un projet qui (…) devrait permettre aux populations d’être résilientes face aux effets du changement climatique, car le projet intervient dans des secteurs comme l’eau, l’environnement et l’agriculture. »
Adamou Worou Wara
Ainsi l’Atacora est concerné par les communes de Kérou, Kouandé et Péhunco. Quant au Borgou, les communes de Kalalé, Nikki, Sinendé et Bembèrèkè sont bénéficiaires. Enfin l’Alibori, voit les communes de Malanville, Banikoara, Kandi, Ségbana, Karimama et de Gogounou bénéficier également du projet. « C’est un projet qui concours avec ses études, sous-projets et réalisations à l’accompagnement et devrait permettre aux populations d’être résilientes face aux effets du changement climatique, car le projet intervient dans des secteurs comme l’eau, l’environnement et l’agriculture. », a indiqué Adamou Worou Wara. Il est à signaler que le PIDACC/BN est l’ex-Programme de Lutte contre l’Ensablement du fleuve Niger (PlSE). Rappelons qu’il prenait en compte que trois (03) pays. D’après les résultats, la nécessité de l’étendre sur tous les pays qui partagent le fleuve Niger s’est avérée. Alors le PIDACC a été lancé au Bénin en décembre 2019 pour initialement prendre fin en décembre 2025. Ce qui ne sera plus le cas à la fin de la revue, ce vendredi 5 juillet.
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