Photo : Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Dr Alassane Séïdou, à Cotonou, ce mardi 26 novembre
Les autorités policières de Porto-Novo prennent à bras le corps le problème de la bavure policière. Bien qu’il soit un problème pour tous les pays du monde y compris les plus développés, le gouvernement du Bénin semble trouver une solution si c’était possible de le dire ainsi. En effet, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique a rencontré la hiérarchie policière au cours d’une séance de travail qui s’est tenue ce mardi 26 novembre, à Cotonou. Les premiers responsables de la Police Républicaine avec aux premières loges, le N•1 des flics béninois, le Général Soumaïla Allabi Yaya. Dans la capitale économique béninoise, Dr Alassane Séïdou en présence des collaborateurs de son cabinet, a bien voulu repréciser au Commandement de la Police Républicaine, les valeurs que prône le gouvernement du président Patrice Talon dans sa vision traduit par la naissance de la Police Républicaine en janvier 2018.
Une réforme qui a été instituée avec les moyens à bord. Le patron du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISC) a saisi la rencontre pour réitérer l’engagement du gouvernement à utiliser ces moyens pour extirper des rangs de la Police Républicaine les coupables de déviances dans l’accomplissement de leurs différentes missions. À en croire Dr Alassane Séïdou l’objectif principal de la rencontre vise surtout à donner des instructions fermes à la hiérarchie policière par rapport aux mesures à prendre en vue d’éradiquer, et de façon définitive, les agissements de certains agents de la Police Républicaine. « Ces derniers temps, nous avons enregistré des bavures policières à l’intérieur du pays. Ce qui est tout à fait incapable. », a condamné Dr Alassane Séïdou.
C’est clair que les choses ne seront plus comme avant. « Désormais un agent qui va se rendre coupable de la mort d’un honnête citoyen doit pouvoir en répondre. », jure-t-il. « On va lui appliquer la sanction maximale : 60 jours d’arrêt de rigueur, il va passer devant un conseil de discipline qui va prononcer la radiation et puis il sera traduit en justice. », a affirmé le collaborateur direct du chef du gouvernement béninois, le président Patrice Talon. Il convient de rappeler que la rencontre entre les premiers responsables de la Police Républicaine et leur tutelle intervient au lendemain de la bavure policière qui a coûté la vie à un jeune étudiant de 25 ans répondant au nom de Fayçal Ouorou dans la ville de Parakou, département du Borgou, au Nord-ouest du Bénin. Ajoutons que le corps de la victime a été exhumé au motif que les autorités veulent faire la lumière sur les circonstances réelles de sa mort. Il faut noter que plusieurs policiers sont déjà épinglés dont un commissaire.
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