Photo : Le président de la transition malienne, le Général Assimi Goïta, entouré des membres du gouvernement, à Bamako, ce mercredi 27 novembre
Le temps vient petit à petit pour les maliens d’aller aux urnes et opérer le choix de celui qui va diriger les affaires du pays. Actuellement aux mains des militaires, le Mali tend vers la fin du mode transitoire qu’il vit depuis quelques années suite à un coup d’état renversant le président démocratiquement élu Ibrahim Boubacar Keïta. En effet, au cours du conseil des ministres tenu, ce mercredi 27 novembre, par le gouvernement du nouveau Premier ministre malien, Général de Division, Abdoulaye Maïga, le régime Goïta a pensé à la clôture de la transition en évoquant l’organisation d’élections.
Pas d’agenda
Ce mercredi 27 novembre dernier, le chef de la junte, le Général des Armées, Assimi Goïta, a abordé les préparatifs nécessaires à ces élections. Mais l’actuel homme fort de Bamako n’a pas donné plus de détails sur l’agenda de ces consultations électorales. Il faut rappeler que c’est une annonce qui intervient après un report initial en mars dernier, plongeant le processus électoral du pays dans une incertitude sans pareille. Cette réflexion sur l’organisation des élections agite sérieusement le peuple malien et la classe politique de l’opposition.
Ces derniers attendent impatiemment un retour d’une administration civile à la tête du pays. C’est pratiquement le même esprit qui anime le Général des Armées, Assimi Goïta, qui a souligné l’importance de garantir des élections transparentes et apaisées. « Le chef de l’État a invité les membres du gouvernement à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées qui devront mettre un terme à la transition. », renseigne le compte rendu du conseil des ministres.
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