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Fête de l’igname : À chacun sa manière de célébrer le tubercule, Conrad Gbaguidi initie « Planter pour Savalou, planter pour la belle » avec un esprit de trois visions

Photo : Le président du CES, Conrad Gbaguidi, à Savalou, ce vendredi 15 août


Même si une personne mourrait, le fait d’avoir contribué à la nature, par exemple en plantant un arbre, laisse derrière elle un héritage positif et démontre qu’elle a apporté quelque chose de significatif au monde. Au sens de cette signification du proverbe africain « Celui qui plante un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement », proverbe souvent attribué au Bénin ou au Togo, deux pays frontaliers, qui souligne l’importance de la nature et du travail de longue haleine, le président du Conseil Économique et Social (CES) a rendu le jour de la célébration de l’igname, un jour plus mémorable.

300 plants…

En effet, dans un esprit de trois visions, Conrad Gbaguidi a lancé la première édition de l’initiative « Planter pour Savalou, planter pour la belle ». Une manière pour le digne fils du royaume de célébrer autrement la fête de l’igname qui a lieu le 15 août de chaque année, à travers la mise en terre de 300 plants. Le cadre idéal, témoin de l’événement, a été le jardin floral « Conrad et Armelle Gbaguidi ». En présence du ministre de la Santé, Pr Benjamin Bodourin Hounkpatin, la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ici à Porto-Novo, ont noté les trois visions du principal initiateur de « Planter pour Savalou, planter pour la belle ».

Un lien symbolique entre le passé et l’avenir

Conrad Gbaguidi met en avant plusieurs aspects dont notamment trois. Le premier pointe la contribution à la nature. On sait tous que planter un arbre est un acte concret qui profite à l’environnement, que ce soit en fournissant de l’ombre, de l’oxygène, ou en luttant contre l’érosion. Le deuxième est lié à l’héritage. Ici, l’arbre planté survit à la personne qui l’a mis en terre, créant un lien symbolique entre le passé et l’avenir. Il est un rappel de l’impact positif que cette personne a eu sur le monde. Enfin, la vision à long terme. La personne qui plante un arbre sait que ses bénéfices ne seront peut-être pas appréciés immédiatement par elle-même, mais elle le fait pour les générations futures, démontrant une forme de générosité et de pensée altruiste.

Pour planter, il faut faire appel à un spécialiste

L’esprit du président du CES a été éclairé par une communication interactive assurée par deux fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse. Ces soldats de la faune et de la flore ont plongé le parterre d’assistance dans l’univers des plants avec l’accent sur l’importance de la mise en terre. Elle permet, d’après les forestiers, de satisfaire aux cinq besoins fondamentaux de la vie. « Ici, dans le jardin floral « Conrad et Armelle Gbaguidi », il y a plus de 64 espèces végétales… », a d’abord indiqué un communicateur, précisant que pour planter, il faut faire appel à un spécialiste, à savoir le forestier.

Il faut dire que le moment a été une occasion pour les communicateurs de jeter la lumière sur l’importance de l’arbre dans la vie, en donnant aux participants des recettes de santé, de protection et de réussite liées aux plants. Un moment qui a été également marqué par la présentation de l’Académie de l’igname. Celle-ci a été faite par Désiré Adadja pour qui « l’arbre, c’est la vie ». À en croire l’ancien ministre du gouvernement précédent de l’ancien président Dr Thomas Boni Yayi (2006-2016), l’igname pilée se déguste tout simplement. « Il y a 40 manières de préparer l’igname et il faut savoir qu’il existe 16 variétés de laboco par exemple… », explique Désiré Adadja. « Rien qu’aux bruits du mortier, on peut identifier la qualité de l’igname pilée. », a-t-il indiqué.

Préserver l’écosystème de Savalou

Le moment marquant de ce 15 août à Savalou reste le lancement de la première édition de l’initiative « Planter pour Savalou, planter pour la belle ». Et pour cause, le président du CES et ses hôtes ont symboliquement mis en terre quelques plants, avec pour top, le début d’une grande campagne de reboisement. Faisant ainsi d’une pierre deux coups, la campagne a pour but de verdir davantage Savalou-la-Belle avec la mise en terre de plusieurs essences. L’objectif principal est de préserver l’écosystème de Savalou.

Une belle métaphore de la vie

C’est dans une ambiance festive et surtout conviviale autour des plats du mets d’origine et locaux à base de la nouvelle igname que les hôtes du président du CES ont gardé les bons souvenirs de la première édition « Planter pour Savalou, planter pour la belle ». Cette initiative est une belle métaphore de la vie et de l’importance pour Conrad Gbaguidi de laisser une empreinte positive derrière lui, même s’il ne peut pas en voir les effets immédiats. Il convient de noter que l’initiative a été soutenue par l’ancien Secrétaire Permanent de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) et actuel président de la Cour Constitutionnelle, Pr Dorothée Cossi Sossa, aussi natif de Savalou.

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