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OHADA : L’ERSUMA fait des 32 ans de l’organisation une vraie immersion au cœur du monde juridique et des affaires, une JPO inspirante de Karel Osiris Coffi Dogué

Photo : Le DG ERSUMA, Karel Osiris Coffi Dogué, à Porto-Novo, ce vendredi 17 octobre


Dimanche 17 octobre 1993 – Vendredi 17 octobre 2025, l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) a 32 années d’existence. Plus de trois décennies de vie qui a été possible grâce à l’attention, aux soins et à la veille de dix-sept (17) pays d’Afrique Centrale, d’Afrique de l’Ouest et de l’Océan Indien. L’une de ses raisons d’être, l’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA), qui a 26 ans, a trouvé la meilleure manière de célébrer cet anniversaire. En effet, il a été organisé une Journée Portes Ouvertes (JPO) très inspirante au regard du couplage de la célébration des 32 ans de l’OHADA à la cérémonie de graduation de la première promotion des auditeurs ayant validé leurs formations diplômantes à l’ERSUMA, sous la direction de Karel Osiris Coffi Dogué. Ces derniers ont notamment obtenu le Diplôme de Spécialité en Gouvernance des Entreprises (DSGE), le Diplôme de Spécialité en Procédures OHADA (DSPO) et le Certificat en Arbitrage OHADA (CAO).

L’ERSUMA, plus d’un quart de siècle…

L’École de la Magistrature a donc ouvert ses portes, ce même vendredi 17 octobre pour une immersion exceptionnelle dans l’univers du droit et des affaires. Étudiants, professionnels et curieux ont répondu présents à cette JPO, placée sous le thème : « L’ERSUMA, plus d’un quart de siècle au service du renforcement des capacités en droit des affaires : bilan et perspectives ». Les différentes interventions des autorités de l’ERSUMA, de l’OHADA et de l’État béninois, sur le droit des affaires et la gestion juridique des entreprises ont particulièrement retenu l’attention des jeunes passionnés par la justice économique. Au programme : visites guidées, échanges avec des magistrats, avocats et juristes d’entreprise.

La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ont compris que la vision derrière cette initiative est de rapprocher le grand public des institutions judiciaires et à susciter des vocations dans un secteur où rigueur et éthique sont indissociables. L’objectif est aussi clair : montrer que la magistrature et le droit des affaires jouent un rôle central dans la stabilité et le développement du pays. « Cette journée du 17 octobre 2025 restera gravée dans la mémoire des uns et des autres, parce qu’elle constitue pour l’ERSUMA une journée triplement symbolique. », a déclaré le Directeur Général de l’ERSUMA. Très ému, Karel Osiris Coffi Dogué est revenu sur le chemin « fait de hauts et de bas » parcouru par l’institution dont il est le premier béninois à diriger depuis sa base à Porto-Novo, la capitale du Bénin.

Principale innovation majeure

À en croire le jeune successeur du sénégalais désormais à la tête de l’OHADA, aujourd’hui l’ERSUMA confirme son statut d’institution régionale d’excellence, de véritable cheville ouvrière du renforcement des capacités des acteurs de l’espace OHADA et de ses environs. « Les formations diplômantes que l’ERSUMA a réussi à conduire à bon port pour sa première année », est la principale innovation majeure de cette École sous Karel Osiris Coffi Dogué. Il faut noter que son institution a formé des milliers de personnes au cours de ses 26 années d’activité pour une OHADA d’un marché de près de 320 millions de consommateurs. C’en était alors l’occasion pour le DG ERSUMA d’exprimer toute sa profonde gratitude à tous les partenaires de l’École Régionale et surtout un pupitre pour réitérer sa gratitude infinie au gouvernement du Bénin pour son soutien constant et son hospitalité institutionnelle exemplaire.

Le Secrétaire Permanent (SP) de l’OHADA, a religieusement suivi son prédécesseur à Porto-Novo et n’a pas pris par quatre chemins pour aller dans le même sens de la gratitude que lui. À l’égard du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Cameroun, qui abritent respectueusement le siège de l’ERSUMA (Porto-Novo), de la CCJA (Abidjan) et à Yaoundé celui du Secrétariat Permanent de l’ Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (SP/OHADA), Mayatta Ndiaye Mbaye a adressé ses remerciements. « Sans ces pays, ces institutions ne seraient pas là où elles sont aujourd’hui. », a dit le sénégalais, soulignant l’importance de l’ERSUMA. « La valeur de la règle de droit ne dépend pas de sa qualité rédactionnelle, mais beaucoup plus de sa capacité à atteindre les objectifs assignés, à résoudre les problèmes qui sont posés, d’où l’importance de l’ERSUMA. », a indiqué Mayatta Ndiaye Mbaye.

Chaires OHADA…

Le N•1 de l’OHADA a un vœu qu’il souhaite la compagnie de toutes les institutions et partenaires pour qu’il soit exaucé. Il s’agit de la création de chaires OHADA dans les universités de tous les continents, à l’image des chaires UNESCO, et ce, à l’horizon 2027. C’était en présence du représentant du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, Me Yvon Détchénou, empêché par d’autres tâches régaliennes. Pour Dr Adamou Moussa, le travail abattu par l’ERSUMA depuis sa création dans le cadre de la vulgarisation des normes et de l’appropriation du droit des affaires dans l’espace OHADA, est à saluer. À ses yeux, les activités de l’ERSUMA contribuent à l’émergence d’une communauté juridique africaine qui partage aujourd’hui les mêmes standards de compétences à l’échelle mondiale.

Incarnation des professionnels du droit et des chiffres

À l’endroit de la première promotion des auditeurs sortie de l’ERSUMA, Dr Adamou Moussa a fait savoir que le Bénin et leurs pays respectifs fondent un grand espoir en eux. Ces lauréats ne doivent pas oublier qu’ils sont l’incarnation des professionnels du droit et des chiffres formés dans l’excellence et l’éthique, selon l’autorité ministérielle. Il convient de souligner que cette JPO a été non seulement un franc succès, mais aussi et surtout une opportunité pour les participants de comprendre comment le droit soutient le développement des affaires et contribue à la bonne gouvernance.

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