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Mutinerie maîtrisée : Les putschistes libèrent leurs prestigieux otages

Photo : Un otage des mutins, le Chef d’État-major de l’armée de terre, Général Abou Issa


Après plusieurs heures de tension extrême au sein des forces armées, les deux hauts responsables militaires retenus par les mutins ont été libérés, ont indiqué plusieurs sources sécuritaires ce matin. Le Chef d’État-major de l’armée de terre, Abou Issa, ainsi que le Chef d’État-major de la garde nationale, Faïzou Gomina, étaient depuis la veille entre les mains des putschistes impliqués dans la mutinerie déclenchée le 7 décembre. Leur capture avait constitué un tournant critique dans la crise, révélant l’ampleur de la fracture au sein de la hiérarchie militaire.

« Sans affrontement majeur »

Selon les informations recueillies auprès de responsables proches du dossier, les deux officiers supérieurs ont été libérés « sans affrontement majeur », à l’issue des actions républicaines menées dans la nuit du dimanche 7 à ce lundi 8 décembre. Aucun détail n’a pour l’instant filtré sur les conditions exactes de cette libération, ni sur l’état des discussions avec les éléments mutinés.

La fragilité de la chaîne de commandement…

La prise en otage des deux chefs militaires avait plongé la capitale économique béninoise dans un climat de forte incertitude, tandis que des unités loyalistes étaient déployées autour de plusieurs sites stratégiques. L’épisode a mis en lumière la fragilité de la chaîne de commandement et la profondeur du malaise au sein des troupes. Alors que les autorités s’efforcent de reprendre le contrôle de la situation, de nombreuses questions demeurent : quels étaient les objectifs réels des mutins ? Quelle est l’ampleur de leur soutien dans les rangs militaires ? Et surtout, cette libération marque-t-elle la fin de la crise ou seulement une trêve fragile ?

Des traces durables dans l’appareil militaire

Les deux officiers supérieurs devraient être entendus dans les prochaines heures par les instances sécuritaires afin d’éclairer le déroulé exact de leur captivité. Les autorités, elles, se veulent rassurantes mais restent prudentes, conscientes que l’épisode du 7 décembre pourrait laisser des traces durables dans l’appareil militaire.

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