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Chabi Yayi à la BEF : Une nuit, une arrestation, de nombreuses questions

Photo : Chabi Yayi, le fils de l’ancien président Dr Thomas Boni


La Brigade Économique et Financière (BEF) a procédé, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 décembre, à l’interpellation de Chabi Yayi, fils de l’ancien président béninois Dr Thomas Boni Yayi (2006-2016). Selon des informations concordantes, l’opération a eu lieu aux environs de 2 heures du matin à son domicile situé à Fidjrossè, dans le 12e arrondissement de Cotonou. Les motifs exacts de cette interpellation n’ont pas encore été officiellement détaillés par les autorités compétentes.

Une « arrestation arbitraire »

Toutefois, il est évoqué des faits économiques présumés, qui feraient l’objet d’investigations en cours par la BEF, structure spécialisée dans la lutte contre les infractions financières et économiques. Chabi Yayi occupe actuellement le poste de Secrétaire aux Affaires Extérieures du parti d’opposition Les Démocrates (LD), formation politique dirigée par son père, l’ancien chef de l’État. Dans un communiqué rendu public ce dimanche, le parti a vivement dénoncé ce qu’il qualifie d’« arrestation arbitraire » et exige la libération immédiate de son responsable. Les Démocrates y voient une atteinte aux libertés politiques et appellent au respect de l’État de droit.

Une semaine après le 7 décembre

Pour rappel, le parti Les Démocrates est absent de la course à l’élection présidentielle prévue le 12 avril 2026, en raison de sa non-conformité aux exigences du Code électoral actuellement en vigueur au Bénin, une situation qui alimente déjà les tensions entre le pouvoir et l’opposition. Cette interpellation survient dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement sensible. Elle intervient une semaine seulement après la tentative de coup d’État avortée du 7 décembre visant le président Patrice Talon.

Nombreuses interrogations…

Les enquêtes liées à cet épisode sont toujours en cours, tandis que le principal suspect présenté comme le chef de la mutinerie, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, demeure en fuite. À ce stade, aucun lien officiel n’a été établi entre l’interpellation de Chabi Yayi et les événements liés à cette tentative de putsch. Les autorités n’ont pas encore communiqué davantage sur l’évolution de l’enquête, laissant place à de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique nationale.

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