Sécurité nationale : Bruit de panique dans le climat post-mutinerie ! Faut-il bannir les pétards ? Patrice Talon a la réponse

Photo : Illustration Groupe de presse DIFFÉRENCE

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Alors que le Bénin traverse une période de forte sensibilité sécuritaire, la question de l’usage des pétards refait surface. Dans un contexte marqué par la tentative de déstabilisation survenue le 7 décembre, de nombreuses voix appellent le gouvernement du président Patrice Talon à prendre des mesures fermes pour préserver la quiétude publique. Depuis la nuit de la présumée tentative de prise de pouvoir attribuée au lieutenant-colonel Pascal Tigri, toujours en cavale dans ses intentions sataniques ignorant que « le Bénin a bien une âme », l’atmosphère demeure lourde dans plusieurs localités du pays surtout dans la capitale économique, Cotonou.

Une telle ambiance de tension sécuritaire

Des détonations assimilables à des coups de feu, provoquées par l’usage incontrôlé de pétards, suffisent désormais à raviver la peur et la confusion au sein d’une population encore sous le choc. Trente-cinq (35) ans après le renouveau démocratique de février 1990, le Bénin n’avait plus connu une telle ambiance de tension sécuritaire. Dans ce climat inhabituel, chaque bruit suspect est perçu comme une menace potentielle, mettant à rude épreuve la sérénité des citoyens et la vigilance des forces de défense et de sécurité.

De sanctions pénales dissuasives

Pour de nombreux observateurs, l’interdiction temporaire de l’usage des pétards s’imposerait comme une mesure de bon sens. Aux yeux de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ici à Porto-Novo, « Dans une situation sécuritaire fragile, toute source de panique doit être neutralisée ». Mieux, « ces détonations inutiles peuvent entraver le travail des forces de l’ordre et provoquer des mouvements de foule aux conséquences imprévisibles ». Au-delà de l’interdiction, des appels sont lancés en faveur de sanctions pénales dissuasives, rigoureusement appliquées.

Envoyer un signal clair quant à la détermination…

L’objectif : décourager les amateurs de ces engins bruyants et envoyer un signal clair quant à la détermination des autorités à maintenir l’ordre public. Face aux défis actuels, le gouvernement est attendu sur des mesures fortes, à la hauteur des enjeux sécuritaires. Dans l’esprit de nombreux béninois, la préservation de la paix sociale passe aussi par des décisions fermes, capables de rassurer une population en quête de stabilité et de confiance en l’avenir. Alors, faut-il bannir les pétards ? C’est le chef suprême des armées, le chef de l’État, le président Patrice Talon qui détient la réponse.