Photo : Le ministre béninois de la Communication et de la Poste, Porte-parole du gouvernement, Alain Sourou Orounla
Au lendemain de la prise des mesures sociales par le gouvernement du président Patrice Talon pour soutenir les secteurs impactés par la crise sanitaire et économique causée par la pandémie du Coronavirus, le ministre béninois de la Communication et de la Poste, Porte-parole du gouvernement, est sorti pour plus d’explications. Pour ce faire, Me Alain Sourou Orounla a préféré être un lève-tôt on dirait pour découvrir l’oiseau d’un sorcier rattrapé par le jour et qui tombe pour se transformer en humain. Comme les habitants de Tokpota-Davo dans le cinquième (5ème) arrondissement de Porto-Novo l’ont découvert un jour. Seulement qu’aujourd’hui, l’avocat n’est pas allé pour découvrir, mais plutôt pour exposer à la face du monde la sorcellerie du développeur-né, Patrice Talon. Notamment sur les dernières mesures sociales prises par son gouvernement pour atténuer les effets du Coronavirus sur les entreprises et la population béninoise. Le ministre béninois de la Communication et de la Poste, Porte-parole du gouvernement, était donc ce jeudi 11 juin, sur le plateau de la Matinale d’une chaîne de télévision privée. D’entrée, l’invité a jeté de la lumière sur le temps mis pour prendre ces mesures sociales de grandes portées. « Pourquoi aujourd’hui et pas hier ? Comme la plupart des gouvernants du monde entier, le gouvernement du Bénin a pris conscience très tôt des impacts et des effets pervers que cette crise sanitaire pourrait avoir sur le plan économique et sur le plan social. Mais à la différence des autres gouvernants et de ceux qui ont pris le pari de se lancer, le gouvernement du Bénin n’aime pas les improvisations, la démagogie et les approximations. », a projeté le Porte-parole du gouvernement béninois. Et ceci a un motif, n’est-ce pas Maître ? « Parce qu’il aurait été illusoire de prévoir et de chiffrer exactement les conséquences de cette crise sanitaire qui s’est très vite muée en crise économique. », a indirectement répondu Alain Sourou Orounla.
À l’écouter, le gouvernement du président Patrice Talon que le peuple béninois distingue désormais est très méthodique et chirurgical. Le chef de la Rupture a pris le temps d’observer, de mesurer et d’analyser les impacts et d’en discuter avec les acteurs ou les bénéficiaires des mesures qui ont été prises. « Puisqu’il s’agit d’une ‘’démarche participative’’ qui est une marque du gouvernement du président Patrice Talon, avant d’arrêter en accord avec ses différents acteurs les mesures. », a expliqué Me Alain Sourou Orounla. Il faut dire que pour le guerrier Patrice Talon, quand l’animal n’est pas encore à l’endroit précis, il ne tire pas là-dessus. « Donc ce n’est qu’aujourd’hui que nous pouvons chiffrer précisément pour ne pas sombrer dans le populisme ou la démagogie, et annoncer des mesures que nous n’aurions pas été capables de financer. », a précisé Me Alain Sourou Orounla. Dans ses explications, les béninois doivent pouvoir retenir que l’effet de l’ennemi invisible sur eux n’est pas estimable à 74 milliards de Francs CFA débloqués par l’Exécutif. «… Il s’agit d’un plan social et je voudrais préciser qu’au-delà du caractère social qui est limité, il s’agit d’un plan de solidarité, d’un plan de soutien aux secteurs productifs, donc un véritable plan de relance économique. », a soutenu le Porte-parole du gouvernement béninois. Ils doivent également comprendre que l’action du gouvernement est un signe d’espoir que la vie reprendra son cours normal pour le bien de l’économie nationale. « Et c’est d’ailleurs pour cela que ça se fait actuellement puisqu’il y a un espoir de retour à la normale et cette aide vient pour relancer de manière globale l’économie au-delà de la solidarité dont le gouvernement témoigne, et dont les béninois témoignent. Puisque l’essentiel des fonds mis à disposition, proviennent du budget national donc de la collectivité. », a ajouté Me Alain Sourou Orounla.
Parlant de la cible portée sur 55000 concitoyens exerçant dans de petits métiers recensés à travers l’opération d’inscription sur une plateforme digitale, le ministre béninois de la Communication et de La Poste reconnaît que c’est une partie des 12 millions d’habitants. « Effectivement, il s’est agi d’identifier les différents artisans et les différents corps de métier impactés par la méthode d’une inscription sur une plateforme digitale. », a affirmé Me Alain Sourou Orounla. Ce qui renforce une interrogation à ce sujet, car l’opération a été l’objet d’une large diffusion. « Donc, ce sont ceux qui ont voulu ou ont pu, parce que l’information a été diffusée largement, qui ont pu s’inscrire sur cette plateforme digitale. », a confié l’avocat avant de confesser que pendant la première période d’identification, « on a recensé que 12.000 personnes. ». Mais si l’opération a connu une deuxième période, c’est grâce au jugement irréaliste porté à ce premier recensement. « Il a fallu que le président de la République insiste parce que trouvant peu réaliste ce nombre avant qu’on augmente ce nombre en rallongeant la période d’identification et qu’on permette que ces inscriptions soient vite fait, notamment dans tous les centres de promotion social sur le territoire national. », a-t-il révélé. Et le résultat donne raison au développeur-né, Patrice Talon, au regard de la population active. « Ce qui a permis de recenser finalement 55 mille personnes, qui n’est pas un petit nombre par rapport à la population active. En tous cas toujours est-il que ceux qui ce sont inscrits et à qui on a donné le temps de s’inscrire largement, ont été recensé et nous en sommes à 55.000 bénéficiaires potentiels. », a ajouté Me Alain Sourou Orounla. L’invité sur le plateau a évoqué le sort de ceux qui ne bénéficient pas les avantages de ces mesures sociales du gouvernement béninois. « Ceux qui ne l’ont pas fait…, puisque c’est volontaire et qu’on ne peut pas vous contraindre à vous faire identifier…vous conviendrez qu’ils ne puissent pas être impactés par la mesure. », a-t-il dit avec un avant d’opiner. « Mais, je pense quand-même que le chiffre annoncé est suffisamment exhaustif. ». « Et ce n’est qu’un aspect du plan, puisque vous avez un soutien financier apporté aux entreprises qui elles savent se défendre. Il y a 63,38 milliards de FCFA qui sont apportés pour le soutien à ces différentes entreprises que nous connaissons. », complète-t-il.
Selon l’autorité ministérielle, être bénéficiaire de cette mesure n’est pas qui veut, mais qui est éligible à travers l’existence légale de son entreprise. « D’abord, on ne peut pas parler de détriment puisque c’est le secteur formel qui paye ses impôts qui est le plus éligible à cette mesure du gouvernement. Puisque ce sont ces entreprises qui contribuent à l’effort national et ce n’est que justice que la solidarité ou la relance aille d’abord vers ces entreprises. », a expliqué Me Alain Sourou Orounla avant de revenir sur ceux qui ne sont pas reconnus par les services de l’État. « Mais le secteur informel n’est pas pour autant occulter puisque le deuxième appui va à ce secteur des artisans du secteur formel ou informel ou des petits métiers. Même s’ils paraissent les plus nombreux, c’est forcément les plus couteux, ce n’est pas forcément les plus gros contributeurs. Une entreprise qui emploie 200 personnes, ce sont 200 familles qui sont impactées. », a-t-il poursuivi. Il faut souligner que pour toute création d’entreprise au Bénin, ou pour être sûr de l’existence d’une entreprise au Bénin, il n’y a qu’une seule porte à taper : Agence de Promotion des Investissement et des Exportations (APIEx). C’est dirigé de main de compétence par un jeune talentueux, Laurent Gangbès. Il faut noter qu’aucun secteur n’est privilégié par la sorcellerie de Patrice Talon pour atténuer les effets néfastes de Coronavirus sur ses compatriotes. « Aucun secteur n’est oublié et c’est un plan global qu’il faudra décliner dans les détails. Aucune entreprise susceptible d’être impactée ne sera mise de côté. On retrouve également des transporteurs dans la deuxième catégorie qui sont inclus dans le plan d’aide de 4,98 milliards. Si le Conseil des Ministres a insisté sur les agences de voyage et les hôtels, c’est parce que ce sont les plus immédiatement impactés. », a soutenu le Porte-parole du gouvernement béninois. Il urge de relever que ces mesures sociales annoncées par le gouvernement du président Patrice Talon, se constatent immédiatement. Ce n’est pas la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE qui le dit. « L’immédiateté de ces mesures, c’est à partir d’hier (mercredi 10 juin ndrl). Je dois préciser qu’il y a deux pans important qui doivent suivre. », a précisé Me Alain Sourou Orounla. « Puisque à ces différentes mesures, il y a des soutiens qui sont prévus pour les pauvres, c’est-à-dire nos compatriotes les plus démunis qui sont en cours d’identification en fonction de critères qui seront révélés le moment venu. », a-t-il renchéri. Et il procède à sa manière à la conclusion de l’entretien comme s’il plaidait devant un Tribunal. « Il y a encore une enveloppe supplémentaire à celle qui vient d’être déloquée. Le second pan, c’est un plan supplémentaire de relance du secteur agricole qui regroupe des entreprises qui font des efforts appréciables à l’économie de notre pays. », a conclu Me Alain Sourou Orounla ce jeudi.
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