L’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) Session de juillet 2020 démarré lundi 6 juillet dont le lancement officiel des épreuves a été fait par le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, à Bantè, se poursuit sans anicroches. Ce mercredi 8 juillet, c’est l’épreuve d’Éducation Physique et Sportive (EPS) qui est à l’affiche. Il faut rappeler que les autorités de Porto-Novo ont pris toutes les dispositions liées au contexte du Coronavirus pour que les candidats composent sans aucun risque de contamination. Et ces dispositions se respectent depuis lundi dans les salles de compositions. Mais les épreuves d’aujourd’hui sont affrontées sur le terrain de sport. Et inutile de relever qu’en raison de la pandémie du Coronavirus, des gestes barrières sont exigés, notamment le port de masque, la distanciation sociale d’un mètre, et aussi le lavage des mains à l’eau et au savon. « L’enfant n’a pas besoin de porter le masque pour courir ». Ce n’est pas la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE qui le dit. Selon le Chef du groupe pédagogique de la région 29 Akpakpa et Cotonou Lagune, Aimé Banor, la mise en application de la mesure relative au port de masque lors desdites épreuves, n’est pas une obligation.
« Pour la discipline d’EPS, ce sont des épreuves individuelles. Le candidat n’a pas besoin de porter le masque pour courir. Il doit faire des efforts physiques. »
Aimé Banor
L’acteur du système éducatif béninois s’explique. « Les candidats ne peuvent pas garder le masque, boucher le nez et courir. », a déclaré Aimé Banor. Mais comment cela va se passer donc ? « On va faire passer les candidats un à un. À l’arrivée, nous allons faire en sorte qu’ils ne s’attroupent pas. Les examinateurs sont suffisamment instruits sur le comportement qu’ils doivent adopter par rapport à l’épreuve d’EPS. Nous avons la course de vitesse et le lancé de la balle légère. », a-t-il expliqué. L’acteur du système éducatif va en profondeur de son explication. « Pour la discipline d’EPS, ce sont des épreuves individuelles. Le candidat n’a pas besoin de porter le masque pour courir. Il doit faire des efforts physiques. », a ajouté Aimé Banor. Ce dernier fait une remarque. « En réalité, le masque empêche la contamination quand l’enfant va parler. Les candidats doivent se disposer de telles sortes qu’il y ait au moins 1 m 50 de distance entre deux apprenants. », a souligné le Chef du groupe pédagogique de la région 29 Akpakpa et Cotonou Lagune. « Avant de commencer, les candidats se seraient désinfectés les mains avec le gel. Le risque de contamination est totalement minimisé. », a rassuré Aimé Banor en conclusion.
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