Photo : L’auteure Reckya Madougou sur la page de couverture du livre « soigner les certitudes »
Dans quelques jours, il sera sur le marché littéraire, le livre « Soigner les certitudes » de l’ancienne Garde des Sceaux, ministre béninoise de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme du gouvernement de l’ancien président Thomas Boni Yayi (2006-2016), ancienne Porte-parole du même gouvernement, ancienne ministre de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes ; actuelle Conseillère Spéciale du Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, la ravissante Reckya Madougou à l’habillement marque « Pépita D ». Une co-écriture avec le jeune écrivain béninois, Stephens Akplogan, aux Éditions Jean-Jacques Wuillaume en France. En attendant ce lancement officiel, la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE et celle du journal quotidien « DIFFÉRENCE INFO », publient quelques extraits du livre. Elles ont choisi partager 7 extraits avec leurs aimables et fidèles lecteurs à travers le monde entier.
Voici les sept extraits du « Soigner les certitudes » de la compatriote Reckya Madougou :
- Il y a une sorte de carence ambiante en méthodes à succès pour faire décoller notre société.
- La problématique de l’effort et comme vous le dites, sa spiritualité nous impose d’explorer à la fois le caractère physique et métaphysique de l’effort. Et c’est une question d’intérêt qui fait sans doute suite à cette rhétorique manipulatoire qui se demandait si l’Afrique n’est pas maudite. Parce que cela ne s’entend pas qu’avec un potentiel humain de cette qualité et des richesses en terres arables ainsi que des matériaux les plus prisés dans l’industrie et la technologie nous soyons là, contemplatifs de complaintes et quémandeurs d’aides à tout vent et à toute épreuve. C’est une méprise.
- Il s’avère alors nécessaire de cultiver une auto résilience émotionnelle. L’exorcisme des émotions commencent d’abord par la capacité à se connaitre soi-même. Vous devez connaitre vos forces et leurs limites, puis apprivoiser vos faiblesses.
- L’échec, c’est quoi ? C’est un report de succès. Et mieux vous vous investissez à faire le bilan de vos méthodes et moyens, plus vite vous vous relèverez de votre chute. Il est davantage accidentel de vivre exclusivement dans l’attente de bonnes secousses.
- Les émotions sont criminogènes quand on n’est pas vigilant envers soi-même. Il y a qu’une part de notre motricité psychologique et même intellectuelle descend des émotions. Veiller à ce qu’elles ne soient pas béates aide à contenir les fébrilités qui dénaturent l’action.
- La volonté des enfants doit être dirigée sur le chemin qui les transporte dans l’avenir. Ce chemin est celui de leur éducation multimodale (à l’école, à la maison, et partout ailleurs). J’aime particulièrement cet aphorisme de François Mitterand : L’intelligence ? C’est la chose du monde la mieux partagée. La volonté, ça, c’est plus rare. Ceux qui ont peur de leur ombre attendent midi pour se lever. Pendant ce temps, les quelques uns qui croient et veulent gagner l’avenir courent. Et il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir.
- Réduire l’horizon de la citoyenneté économique à la question d’employabilité est une méprise en ce siècle de grande technologie et de digitalisation des réflexes. Ce qui rend cette citoyenneté pleinement authentique, n’est pas tant l’emploi en lui-même surtout avec la menace de disparition de certains emplois. C’est au bout d’une certaine individualité solvable que se situe la citoyenneté économique. Il ne suffit pas aujourd’hui et dans les prochaines décennies d’exercer un métier avec l’automatisme auquel cela prédispose. Il faut être à la mesure du monde qui bouge qualitativement avec sa créativité et son ingéniosité.
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