Photo : Le président de la Cour d’Appel de Cotonou, Justin Sèyivi Gbènamèto
On avait cru que le soleil s’est définitivement couché sur la carrière de l’ancien procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) et de première classe de Cotonou, Justin Sèyivi Gbènamèto. Certes, il a subi toutes les humiliations sous le gouvernement défunt de l’ancien chef de l’État béninois, Thomas Boni Yayi (2006-2016), mais il n’était pas fini comme le diraient d’autres. En l’espace de quelques années, seulement, le même Justin Sèyivi Gbènamèto sous la divine miséricorde et protection, est réintégré puis il y a quelques jours, bénéficie d’une brillante et historique nomination. C’est une grâce qui fait encore réfléchir beaucoup. Le 14 janvier 2014, soit bientôt 7 ans, Justin Sèyivi Gbènamèto est radié du corps de la magistrature béninoise où le magistrat a été ainsi humilié et voué aux gémonies. Il a fallu attendre 5 ans, soit en 2019, pour que la Cour Constitutionnelle dirigée par Joseph Fifamin Djogbénou, revienne sur sa décision de radiation en réintégrant Justin Sèyivi Gbènamèto. On comprend aisément que l’homme que le gouvernement de l’ex-président Thomas Boni Yayi a décidé d’ensevelir définitivement la carrière, n’avait pas un destin ordinaire. Cela est d’autant vrai que dans l’espace d’un an, Dieu l’élève a un niveau plus haut et l’établi président de la Cour d’Appel de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Car la récente brillante et historique nomination de Justin Sèyivi Gbènamèto est le symbole que le Créateur n’abandonne jamais ses enfants et surtout ceux qui lui restent fidèles. Injustement, il a été accusé, vilipendé et traîné dans la boue par Thomas Yayi Boni qui a voulu, semble-t-il, utiliser ce digne et honnête magistrat comme bouc émissaire, mais fondamentalement les injustices et autres atrocités subies par l’ancien procureur de la République avaient bien attendu le destin d’un feu de paille.
Assurément, il faut applaudir et jubiler pour Justin Sèyivi Gbènamèto, mais le plus important, c’est de savoir que l’Homme (grand H), quelle que soit son autorité et sa puissance, n’est pas Dieu. Seul l’Eternel a le dernier mot et dans le malheur qui a celui de Justin Sèyivi Gbènamèto, il n’avait pas effectivement dit le dernier mot. L’ex-président Thomas Boni Yayi n’est donc pas le Créateur pour décider de la vie du magistrat Gbènamèto. 2014 – 2020, six (06) ans après sa radiation, il revient au-devant de la scène par la grande porte. Sa nomination au poste du président de la Cour d’Appel de Cotonou, en Conseil des Ministres du mercredi 30 septembre 2020, est un acte authentique pour le célébrer et le magnifier. Être président de la Cour d’Appel est un mérite exceptionnel au regard des expériences et des qualités intrinsèques de l’homme au tempérament calme. Ce mérite et ces qualités sont le condensé de la personnalité de Justin Sèyivi Gbènamèto qui force le respect et l’admiration dans la corporation. Avec cette nouvelle consécration et cette nouvelle élévation, il est clair que nul ne peut faire échec à la volonté de Dieu. Il ne faut jamais tirer des conclusions hâtives quand par haine et par méchanceté, certains utilisent leur autorité pour abattre leurs semblables. En plus d’avoir décidé de confier la Cour d’Appel de Cotonou à un magistrat de haut rang et pétri d’expériences de la trempe de Justin Sèyivi Gbènamèto, le président Patrice Athanase Guillaume Talon, à propos de Justin Sèyivi Gbènamèto, a voulu faire passer le plus fort message de : « Tant que l’on vit, il faut toujours espérer ». Une chose est sûre, l’Homme n’est pas Dieu. Pour l’actuel président de la Cour d’Appel de Cotonou, « Tout est grâce ! ».
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