Photo : Le chef de l’État béninois Patrice Talon, à Porto-Novo, ce dimanche 23 mai
Dès ce jour, dimanche 23 mai, le chef de l’État béninois Patrice Talon, a entamé officiellement son deuxième mandat consécutif de 5 ans à la tête du Bénin. C’était à travers une cérémonie de prestation de serment qui s’est déroulée à Porto-Novo, la capitale du pays. Une célébration publique ; en pleine crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du Coronavirus avec ses restrictions, et avec pompe au cours de laquelle l’ancien nouveau président a affirmé solennellement, la sincérité d’une promesse : le développement durable du Bénin. « Nous, Patrice Athanase Guillaume Talon, jurons de respecter la Constitution, de nous conduire en loyal et fidèle serviteur du peuple. En cas de parjure, que nous subissons les rigueurs de la loi ». Patrice Talon a ainsi pris un engagement de bien remplir les devoirs de sa fonction du président de la République qu’il exerce bien selon les témoignages du premier quinquennat. Ce qui explique sa réélection lors du scrutin présidentiel du dimanche 11 avril dès le premier tour puis proclamé président élu quatre jours plus tard, soit le 15 avril avec près de 87% de voix exprimés par ses compatriotes. Même s’il fallait reconnaître que la présidentielle de 2021 était sans enjeu au regard de la gestion inédite du pays durant les cinq dernières années avec un niveau de développement sans précédent, Patrice Talon s’engage à l’enracinement de la démocratie béninoise. Mais avant, le chef de l’État béninois a rassuré. « Je voudrais vous rassurer. Je serais le président de toutes les béninoises et de tous les béninois. », a déclaré Patrice Talon rappelant un passé à ses concitoyens. « Les élections ainsi que les incompréhensions ou que les querelles, c’est désormais du passé. », a-t-il martelé.
Faut-il encore rappeler que la solennité d’un serment est marquée par la présence non seulement du public, mais aussi et surtout des invités politiques de taille. Si hier, aucun opposant à la gouvernance Talon n’était présent, il faut bien signaler la présence d’une personnalité béninoise qui n’est plus à présenter à de pareille solennité : Me Robert Dossou. Ce dernier, gravé par des images de prestation de serment, était l’ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin. L’avocat est l’un des voix qui s’élèvent contre la gouvernance de la Rupture, notamment sur ses réformes qui n’épargnent aucun secteur de la vie politico socioéconomique. Ébahies par ses compatriotes de sa présence, l’homme a été obligé de s’expliquer. « J’ai une mentalité institutionnelle, j’ai reçu une invitation et j’ai répondu à la République. », a laissé entendre Me Robert Dossou. Le nouveau credo (Liberté – Démocratie – Bonne gouvernance) du locataire du Palais de la Marina, à Cotonou, la capitale économique du Bénin, a plongé l’ancien sage de la haute juridiction béninoise dans un désir. « Ça m’a donné espérance… », a affirmé l’avocat au Barreau du Bénin avant de commenter. « Le président à laissé entrevoir que désormais, c’est la liberté, la démocratie et la bonne gouvernance, comme il a dit que les affres que nous avons connues couleront désormais comme des éléments du passé. », a-t-il partagé. Puis, il devient Saint-Thomas dans une invitation au chef de l’État. « J’attends qu’il mette de l’eau dans son vin et que ceux qui sont en prison puissent être libérés. », a dit Me Robert Dossou. Il convient de relever que de Porto-Novo, Patrice Talon est rentré sur Cotonou où il annoncera sa nouvelle équipe gouvernementale, mardi 25 mai prochain.
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