Photo : L’école primaire de Maradi après l’incendie, ce lundi 8 novembre
À peine enlevé le drapeau en berne après 72 heures suite à un deuil national décrété au lendemain de la mort de plusieurs nigériens dans une embuscade tendue par les jihadistes, le Niger à nouveau éploré. Effondrement d’une mine d’or et incendie dans une école. Tel se présentent les deux drames qui ont frappé le pays ce jour. Qu’est-ce qui peut bien expliquer cette récurrence de malheur qui s’abat sur le voisin du Nord-est ? La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ici à Porto-Novo n’ont pas la réponse. En effet, dans la région de Maradi, au Sud du Niger, l’effondrement des puits des mines artisanales dans la commune de Dan Issa, dans le département de Madarounfa, a plongé la population dans la plus grande tristesse. Notamment, le village de Kondago s’est réveillé ce lundi matin avec une partie de ses habitants ensevelie suite à l’effondrement d’une mine d’or artisanale de la localité. Le bilan n’est pas moins considérable : plus d’une dizaine de morts, au moins 18 personnes tuées, selon les sources locales. Comme si cela ne suffisait pas, dans la mi-journée, l’incendie des salles de classe d’une école primaire a fait couler les larmes aux parents de plusieurs dizaines d’écoliers, au regard du bilan enregistré par ce deuxième drame survenu en moins de 24 heures.
D’après les médias locaux, « une vingtaine de corps ont été déjà sortis de terre » en attendant les recherches qui se poursuivent dans l’espoir de retrouver « d’autres personnes toujours piégées sous le sable. », des survivants peut-être. Comme quoi, le bilan pourrait bien s’alourdir dans les heures à venir, notamment au terme du travail qu’abattent les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger, aidées par des bénévoles avec les moyens de bords. Il faut souligner que cet incendie a laissé derrière lui, dans l’école primaire de Maradi, une image (ci-dessous, les images du drame recueillies sur Tweeter) effroyable d’un module de trois classes en paillotes totalement décimé avec plusieurs enfants morts calcinés et d’autres blessés par le feu. Au moins 25 corps de jeunes écoliers sont à dénombrer provisoirement en attendant les chiffres officiels. Il convient de rappeler que ces drames surviennent après ceux de 2020 où une vingtaine d’enfants ont trouvé la mort dans l’incendie d’une école dans la capitale Niamey, précisément au quartier « Pays-bas ». S’agissant de l’effondrement, le Niger que dirige démocratiquement Mohamed Bazoum, enregistre dans la mine d’or artisanale de Kondago, le deuxième du genre. Tout ceci, après une bonne découverte, il y a quelque trois mois, des indices aurifères très prometteurs. Pour l’heure, il est à relever que les causes réelles de ces drames ne sont pas encore connues.
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