Photo : Le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, ce dimanche 5 juin
Il n’est jamais trop tard pour faire et bien faire quelque chose. C’est ce que le président Patrice Talon allait permettre à son gouvernement de faire depuis 2016 où le Bénin à véritablement amorcé le Nouveau Départ de son développement durable. Il a fallu attendre le deuxième quinquennat de sa gouvernance à la tête du pays pour voir le locataire du Palais de La Marina, à Cotonou, la capitale économique du Bénin, marquer la Rupture de la normo communication. Et pour cause, il a lâché ses collaborateurs directs allés jeter la lumière sur les efforts louables fournis pour en être à cette étape du progrès sous leurs responsabilités. Et c’est bien ce qu’assistent les concitoyens de Patrice Talon sur l’Office de Radiodiffusion et Télédiffusion du Bénin (ORTB) à travers l’émission « le Gouvernement en action ». Un plateau dédié aux membres du gouvernement Talon 2 qui passent depuis lundi 30 mai à partir de 20h30 pour rendre compte de l’exécution du Programme d’Actions du Gouvernement deuxième quinquennat 2021-2026 (PAG 2) dans chaque ministère sectoriel.
Le premier quinquennat en bref
Le principal responsable du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), est un digne fils de Sakété, dans le département du Plateau, au Sud-Est du Bénin. Avec son éducation bien reçue à la base, Salimane Karimou, a fait de l’accès, de l’équité et de la rétention, une véritable réussite pour le Bénin en douze mois. Son passage, hier, jour de Pentecôte, sur l’ORTB dans l’exercice qui se déroule dans un Bloc Républicain de reddition de compte, a permis aux béninois de noter les réalisations inédites au niveau de chacun de ces trois axes dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire. Impossible de parler de la gouvernance Talon 2 sans passer par celle première. « Nous avons prévu la construction de 6.000 salles de classe durant le 1er quinquennat. Ce qui a été totalement mis à disposition. (…) Nous avons prévu la réception de 15.000 salles de classe. Là aussi, c’est totalement réalisé. », a affirmé d’entrée Salimane Karimou, avant d’aborder le bilan des 12 premiers mois de Talon 2, ce dimanche 5 juin, indiquant que l’amélioration des performances ces dernières années est essentiellement liée aux progrès réalisés à chaque niveau des trois axes.
Il faut noter du bilan fait par le patron du MEMP, basé à Porto-Novo, la capitale béninoise, que les résultats scolaires se stabilisent autour de 75% de taux de réussite. Tout comme les béninois de l’intérieur et ceux de la diaspora, la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ont également noté que les cantines scolaires ont connu parallèlement une extension à hauteur de 75% du taux de couverture au bout des douze premiers mois de la gouvernance Talon 2. L’objectif de Porto-Novo est clair. « L’objectif du gouvernement, c’est un taux de couverture de 100%. », a déclaré Salimane Karimou. Relevons que cette performance affiche une extension de 25%, avec une incidence financière passant de 6 milliards à 15 milliards de Francs CFA. À cet effet, il est important de préciser que de nouvelles écoles d’un nombre de 1.802, ont été sélectionnées pour être fonctionnelles dès la rentrée prochaine. « Parce que les vivres sont déjà en place dans la plupart de ces écoles. Ça participe de la politique d’accélération de la scolarisation et de la qualité dans les écoles. », a confié Salimane Karimou.
La promesse…
Soulignons que ces nouvelles écoles s’ajoutent de ce fait aux 3.500 écoles déjà bénéficiaires des bienfaits du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), un projet qui tient à cœur au chef de l’État béninois et dont le fils Nagot se tue à concrétiser. Le premier écolier sans deuxième de la classe exécutive de Patrice Talon déclare, hier soir, que le gouvernement de l’homme des réformes s’apprête à honorer d’ici-là, une promesse. Celle notamment de réduire ou d’annuler totalement le déficit en infrastructures scolaires dans notre pays. Sur ce chemin, le Pouvoir central attend de sa partition pleinement jouée, en mettant à la disposition des collectivités territoriales, à travers le Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADEC), les ressources nécessaires passées d’environ 3 milliards à 7 milliards de Francs CFA, une bonne gestion efficience les défis sur le plan éducatif à la base pour motiver la scolarisation afin de combler le vide. « En termes d’accès, nous pouvons vous dire que nous avons plus de 3.000 salles de classe inoccupées. », relève Salimane Karimou.
Les PTF se réjouissent…
Cette indication du fils de Ya N’sa s’explique bien à travers des fusions faites au niveau des complexes scolaires situés généralement au niveau des chefs-lieux d’arrondissement, qui cadre avec les recommandations des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) intervenants dans le secteur éducatif au Bénin, qui doivent être en train de se réjouir. Il s’agit notamment de respecter les normes du ratio 50 apprenants pour un enseignant, et fermer les classes de 10 élèves. Comment la sélection des enseignants se faire ? Salimane Karimou répond sur la qualité d’enseignant dans l’extrait ci-dessous.
Ce faisant, le déficit en enseignants a été réduit, car de plus de 12.000 enseignants en 2017, le Bénin que dirige courageusement Patrice Talon, est passé à 4.000 environ avec le recrutement de 3.601 en 2021. Et le programme des aspirants a permis de combler entièrement le vide. En termes de qualification, le chef de file des ministres en charge de l’Éducation au Bénin a fait observer que ce sont des professionnels rompus à la tâche qui sont envoyés devant les élèves.
Il est à retenir que dans le rang des enseignants aspirants au métier de l’enseignement, le baccalauréat reste le plus bas niveau pour la sélection en attendant un recrutement formel. « Nous avons satisfait aux exigences en termes de construction d’infrastructures scolaires, mais cela ne veut pas dire que la totalité est comblée. Il y a encore des disparités par régions ou par endroits. Par exemple dans certains établissements à Cotonou, vous verrez des salles de classe à effectif normal ou pléthorique et des salles de classe sans grand effectif. », a indiqué Salimane Karimou qui ne s’est pas arrêté là. « Vous verrez des salles de classe en matériaux précaires. Nous avons essayé de répertorier tout cela. C’est pour cela que le gouvernement a fait l’option de transférer aux collectivités territoriales les ressources pour la réalisation des infrastructures scolaires, parce qu’elles sont censées savoir quels sont les besoins réels. », à ajouter l’autorité gouvernementale. Hier, le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire est revenu sur l’organisation d’un événement majeur, il y a trois mois, pour expliquer que les effectifs de scolarisation notamment au niveau des filles, sont en chute.
Ceci, malgré les efforts fournis par le gouvernement du président Patrice Talon en matière de financement de l’éducation à travers les diverses subventions, les cantines scolaires, la distribution des kits scolaires. « D’où l’organisation, en mars dernier, d’un forum national sur la scolarisation des filles pour recenser les maux et trouver les solutions qui conviennent. », a rappelé Salimane Karimou pour clôturer sur l’arrivée du relais qu’a reçu la gouvernance Talon 2 des mains de la gouvernance Talon 1 : le maintien du cap sur la réalisation d’infrastructures, la réfection des salles, le défi de l’éducation des filles ; c’est-à-dire la scolarisation de ces dernières aux côtés bien évidemment de la scolarisation universelle. Il convient de reconnaître que le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire a convaincu les compatriotes du premier magistrat de sa gestion d’État non seulement en 365 jours du démarrage du deuxième quinquennat, mais aussi et surtout depuis le mercredi 6 avril 2016 à aujourd’hui dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire.
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