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ECC – Yves Kouaro Chabi : Sourde oreille à la voix divine sur la mort tragique du ministre fidèle de l’Église ? Les révélations tombent

Photo : L’Autel du Temple de l’ECC sur le site international SBJ Oshoffa, à Sèmè-Podji, dimanche 24 décembre 2024


Même si la piste du sacrifice politique reste toujours à considérer au regard des différents cas de mort tragique des hautes autorités du Bénin à l’image du feu ministre Ahmed Akobi, les révélations qui tombent du côté de la religion sont stupéfaites. Mieux, de quelle religion ? La seule et unique religion chrétienne mondiale créée le lundi 29 septembre 1947 par un africain, un béninois digne fils de Porto-Novo, le Prophète Samuel Bilewu Joseph Oshoffa (1909-1985). Inutile de le présenter, c’est bien l’Église du Christianisme Céleste (ECC) dont le siège mondial est dans la capitale béninoise, Porto-Novo. Depuis la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 février, le deuil qui a frappé le gouvernement du président Patrice Talon et tout le pays entier à travers la mort tragique du patron du Ministère de l’Enseignement Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) suscite beaucoup d’émotions et plusieurs questions. Que cette disparition prématurée et effroyable soit élucidée est le souhait de chaque concitoyens du feu Yves Kouaro Chabi.

Fidèle de la paroisse Galilée

L’illustre disparu est un fidèle de l’Église du Christianisme Céleste (ECC) précisément de la paroisse Galilée dans la cité des Aïnonvi. Loin des hommages au rang de ceux officiels qui s’observent dans le pays, les voix qui s’élèvent dans la communauté religieuse au plan national sont des révélations à couper le souffle de la part des voyants Célestes communément appelés Woli de la paroisse de l’ex-ministre feu Yves Kouaro Chabi. Il faut souligner qu’au lendemain de la mort tragique du collaborateur direct du chef de l’État survenue dans un accident de la route lors d’un voyage en mission au Nord du Bénin, un membre influent de la Sainte église venue des cieux a, dans un message audio publié sur les réseaux sociaux notamment WhatsApp, livré de troublantes révélations en vue de mettre fin aux polémiques qui agitent la classe religieuse et celle politique sur un quelconque mystère religieux ou autre manipulation politique.

Sous le sceau de la prédestination

Les révélations ont vu le jour grâce à la réaction au message du Pasteur Djossou d’un autre responsable de l’ECC. Dans un premier point, le Suprême évangéliste Julien Ekparimè, affirme que le défunt ministre appartenait à l’Église du Christianisme Céleste que dirige mondialement le Révérend Pasteur Bennett Akande Adeogun. La précision est portée à la connaissance du principal auteur de la polémique avec l’appartenance du regretté fidèle feu Yves Kouaro Chabi confirmée par des liens familiaux. « S’il (pasteur Djossou NDRL) ne le savait pas, qu’il le sache. Il (Yves Kouaro Chabi, NDRL) est un fidèle chrétien céleste. », affirme le Suprême évangéliste. « (…) Nous sommes de la même paroisse. Cette paroisse est celle de son frère aîné, Rodrigue Chabi, désigné dans la commission tripartite de l’Église. », précise Julien Ekparimè. À l’en croire, c’est une filiation spirituelle qui explique le destin tragique du ministre, perçu comme une « volonté insondable » de Dieu.

Sourde oreille à la voix divine ?

La question de savoir si c’était une sourde oreille à la voix divine sur l’accident fatal du regretté ministre n’a pas sa réponse ici à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE ». C’est plutôt à la paroisse Galilée à Porto-Novo où selon les révélations, la mort du feu Yves Kouaro Chabi aurait été annoncée par des messages divins. Le Suprême évangéliste soutient qu’ « une révélation puissante » aurait été reçue deux semaines avant l’accident, lors d’un culte de sanctification sur leur paroisse. « Monsieur le ministre a été averti plusieurs fois. (…) Il y a de cela deux semaines, une révélation est sortie lors du culte. Dans sa maison à Porto-Novo, il a eu cette révélation qu’un troisième incident surviendrait (après deux précédents) et que celui-ci l’emporterait devant Dieu. », a déclaré Julien Ekparimè. « On nous a dit qu’il n’y avait pas de travaux (de protection). », ajoute-t-il. « La solution sine qua non était qu’il ne se fasse plus conduire par ce chauffeur… ce chauffeur… ce chauffeur…, je le dis trois fois. Lui-même le savait. », confirme l’homme en soutane blanche. « (…) Mais quand Dieu décide quelque chose, l’homme ne peut rien changer… », a-t-il reconnu.

Ignorance… ?

Au sens des révélations, tout porte à croire que le personnage interressé s’est laissé contrôler par l’ignorance. « Au dernier moment, avant de quitter Cotonou, l’ordre de mission portait le nom d’un autre chauffeur, Bob. C’est au pied du véhicule que le ministre lui-même (dont je respecte la mémoire) a demandé à Bob de remettre les clés au chauffeur habituel. Et l’incident est arrivé… », livre le Suprême évangéliste. « Vous voyez les desseins du Seigneur. A-t-il tort ou raison ? Seul Dieu le sait. », s’interroge Julien Ekparimè. Au fond de ces déclarations, une question jaillit : l’accident de circulation aurait-il pu être évité si ce n’était pas le chauffeur remplace ?

Dieu, … nul ne connaît sa volonté

Choix du destin ou d’humain ? Difficile à dire car personne ne sait ce qui reste face à une prédiction divine. Ce qui amène le responsable religieux a fustigé ceux qui soutiennent que l’événement malheureux aurait un lien avec la récente rencontre du ministre et du président de la République. Une hypothèse qui n’explique pas le départ des êtres Chers. « C’était une erreur d’identifier l’accident à la rencontre du chef de l’État, qui mérite respect. », qualifie le Suprême évangéliste. « (…) Le départ de nos frères est une bénédiction. Parfois, la joie se manifeste par la tristesse. Dieu a mis un sceau sur cet événement, car nul ne connaît Sa volonté… », a fait savoir Julien Ekparimè.

« Nul ne peut sonder Dieu »

Romains 11 : 33

En appuyant sur le livre de Romains 11 : 33, citation : « Nul ne peut sonder Dieu », fin de citation, le cadre de l’Église du Christianisme Céleste porte ses accusations contre l’ancien pasteur Djossou pour avoir diffusé des « paroles perverses » et surtout pour le manque de retenue. « Qui n’a pas enquêté n’a pas droit à la parole. (…) C’est dangereux. », a lancé Julien Ekparimè, une manière pour lui d’avertir son frère religieux des critiques envers l’Église, présentée comme seule dépositaire de la vérité.

Un hommage pas comme les autres

Le deuil est unique, mais chacun son hommage au ministre, « un vaillant fils, un fidèle Chrétien Céleste »), et le Suprême évangéliste a le sien. « Quand l’heure sonne, on ne peut l’empêcher. (…) Jésus-Christ a été crucifié. Qui sont ceux qu’on crucifie ? », a laissé en énigme mystique, Julien Ekparimè. Des révélations qui affichent encore toute la complexité de la mort du feu Yves Kouaro Chabi. L’interrupteur de la vraie lumière qui sera faite sur cet accident mortel est indiscutablement auprès de « Dieu (qui) a mis un sceau » sur la vérité, aux yeux de Julien Ekparimè.

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