« Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c’est sympathique, mais ce n’est pas le problème…». Visiblement, Greta Thunberg a écouté Emmanuel Macron qui, alors se posait en incarnation d’une voie centrale : celle située entre « la rhétorique de la défiance » et le « confort de l’inaction. », et décidé de passer à la vitesse supérieure en attaquant son pays en justice. Seize jeunes, dont la militante suédoise, ont annoncé lundi 23 septembre une nouvelle offensive, sur le terrain juridique cette fois, en dénonçant l’inaction des dirigeants comme une atteinte à la convention de l’ONU sur les droits de l’enfant.
Bien que les dirigeants du monde aient signé cette convention il y a 30 ans, par laquelle ils s’engagent à protéger la santé et les droits des enfants, « ils n’ont pas tenu leurs engagements », a déclaré l’égérie suédoise du climat, en marge du sommet sur le climat de l’ONU lors duquel elle a à nouveau dénoncé l’inaction des dirigeants face à l’urgence climatique. Outre la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie sont sur le banc des accusés.
Soyez le premier a laisser un commentaire