Cela fait une deuxième fois cette année 2019 que des navires sont attaqués dans les eaux béninoises par des pirates et des membres d’équipage enlevés. Pour la dernière en date, remonte à 48 h où le navire Bonita a été attaqué et 9 marins ont été kidnappés. C’était dans la matinée du samedi 2 novembre dans la zone de la rade du PAC à environ 9 miles de la passe d’entrée du Port. Suite à cet événement qui n’honore pas le Bénin, le chef de l’État béninois Patrice Talon a manifesté son attention et sa préoccupation à la situation. Le chef suprême des armées béninoises a réuni, ce lundi 4 novembre au Palais de la Marina à Cotonou, les membres de la cellule de crise qui a été constituée quelques heures après l’attaque. Cette cellule de crise composée de différents acteurs de la sécurité au Bénin a été élargie par le chef de l’État afin de la renforcer.
À cet effet, la réunion qui a eu lieu sous la présidence du locataire de la Marina, a connu non seulement la présence des forces navales du Bénin, mais aussi de tous les autres acteurs impliqués, dont des ministres, notamment ceux de la Défense et, de l’Intérieur et de la sécurité. De cette rencontre, il résulte que « des mesures sécuritaires concrètes ont été prises pour un meilleur renforcement de la sécurité dans les eaux béninoises ». La rencontre initiée par le chef de l’État béninois a également permis une évaluation de la situation qui préoccupe personnellement Patrice Talon. Il convient de souligner que l’attaque suivie de l’enlèvement des 9 marins du navire Bonita intervient quelques jours, le 28 octobre dernier, après le démarrage de l’opération française « Grand African Nemo ». Une opération diligentée par la marine française, en collaboration avec 14 pays africains dont le Bénin, pour sécuriser le Golfe de Guinée. Elle va durer plus d’une semaine.
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