(Photo : Délégation du FMI au Bénin, lors d’une conférence de presse au terme de leur mission de revue – Source : Présidence du Bénin)
Primo, effectuer la quatrième (4ème) revue du programme économique et financier triennal appuyé par le FMI dans le cadre des accords au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) conclue en avril 2017. Secondo, faire une analyse globale de l’économie béninoise. Tels étaient les objectifs de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) qui a passé deux semaines au Bénin. Les objectifs sont atteints à travers deux importants points. Le premier sur « une excellente performance économique » et le deuxième sur « un fort potentiel de croissance à moyen terme ». Le chef de délégation du FMI, Luc Eyraud, ne dira pas le contraire. « Je tiens à dire que la performance du programme est très satisfaisante », a soutenu le chef de délégation du FMI à la fin de la mission sanctionnée par un point de presse conjoint avec le Ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Romuald Wadagni.
C’était ce lundi 6 mai à Cotonou. Face à la presse, Luc Eyraud a fait noter aux professionnels des médias ce que la mission a qualifié de « bonne surprise ». Il s’agit en effet du déficit. « 4% du PIB en 2018, alors qu’on s’attendait à un déficit bien plus élevé de 4, 7%. », a déclaré le chef de délégation du FMI. Le financier international s’est par ailleurs expliqué. « Une gestion très prudente des finances publiques, une très bonne mobilisation des recettes par le gouvernement. », c’est ce qu’a reconnu Luc Eyraud. « Les revenus et les recettes intérieures ont été particulièrement forts, et on continue de voir au premier trimestre 2019 une bonne situation au niveau des revenus. », a-t-il ajouté. Ces conclusions de la mission du FMI en fin de séjour sont assurément une bonne nouvelle pour le gouvernement du Bénin et son chef, le président Patrice Talon, à l’actif de qui ces performances économiques sont à mettre. Sa vision pour le Bénin se concrétise grâce aux réformes économiques conduites par le jeune argentier national, le ministre béninois de l’Économie et actuel président en exercice du conseil des ministres de l’Économie et des Finances de l’Union Économique Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), Romuald Wadagni. « (…) C’est en particulier grâce aux efforts du gouvernement en matière de lutte contre les fraudes fiscales. », a d’ailleurs noté le chef de délégation du FMI, Luc Eyraud.
L’agriculture et le Port lèvent la croissance à un taux de 6,7% en 2019
La mission du FMI, visiblement satisfaite, a déclaré avoir revu à la hausse les projections sur le taux de croissance. À l’en croire, pour une prévision initiale de 6% en début 2018, la croissance est passée à 6,5% en octobre de la même année. Ce qui fixe le taux de croissance désormais à 6,7 % pour l’année 2018. La mission a fait comprendre que pour cette année 2019, la croissance table aussi sur un taux de 6,7%. « C’est une croissance élevée qui a été tirée par l’activité agricole et aussi par l’activité au port de Cotonou », a confié Luc Eyraud. Ça, c’est le primo des objectifs de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Bénin. S’agissant du secondo, « l’analyse globale de l’économie béninoise », Luc Eyraud et sa délégation ont porté à la connaissance des hommes et femmes de la presse que « cette croissance qu’on observe aujourd’hui va se poursuivre à moyen terme. », et c’est « l’un des principaux résultats de cette analyse », a affirmé la mission. Elle continue en assurant que « le potentiel de croissance du Bénin à moyen terme est très élevé en particulier si on le compare aux autres pays d’Afrique Subsaharienne. Les perspectives de croissance sont donc fortes. »
La modernisation du secteur agricole, recommande le FMI
Dans ses conclusions, la mission conduite par Luc Eyraud a fait des recommandations au gouvernement du Bénin. Ceci pour s’assurer de la réalisation des perspectives économiques dans le pays. À ce propos, le FMI demande au gouvernement du Bénin de « réaliser son agenda et ses projets de réformes économiques, et en particulier la continuation de la modernisation du secteur agricole, le soutien à l’industrie et le développement de nouveaux secteurs porteurs tels que le tourisme ou l’économie numérique ». Le gouvernement béninois doit aussi renforcer le secteur bancaire. Et concernant justement cela, le chef de délégation du FMI a laissé entendre que le gouvernement du Bénin a déjà pris des dispositions en occurrence pour faciliter l’accès aux crédits et prêts bancaires. Le corps législatif est invité à ce niveau. Car, l’avènement d’une loi « va permettre d’utiliser beaucoup plus facilement les titres de propriété comme garantie pour obtenir les prêts. Quand les banques vont avoir davantage de garanties, elles seront beaucoup plus amenées à faire les prêts, et ça sera bon pour l’économie », a-t-il annoncé.
Devant ce chapelet égrené de performances, le jeune ministre de l’Économie et des Finances du Bénin n’a rien fait d’autre que de joindre ses deux mains pour dire merci au chef du gouvernement auquel il appartient, le président béninois, Patrice Talon, pour avoir fait des choix justes et surtout pour avoir mis l’homme qu’il faut à la place qui lui convient. C’est ce qui a permis au jeune argentier national de relancer l’économie béninoise. Les conclusions de la mission du FMI en ont témoigné. « Les conclusions que nous venons d’entendre sont la preuve que nous sommes dans la bonne direction. Nous avons la preuve que la gouvernance économique du pays est bonne. Nous avons surtout la preuve que le Bénin a retrouvé le rang des pays crédibles », s’est congratulé le ministre Romuald Wadagni.
Il est très important de souligner que l’apport du peuple béninois est indispensable dans la réalisation des perspectives économiques dans le pays. Ceci passe inévitablement par la concrétisation du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2016-2021.
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