Tournée statutaire du préfet de l’Ouémé : Joachim Marie-Florès Vignon Apithy montre au maire d’Avrankou que « éman johoun = c’est mauvais ! »

Démarrée ce mercredi 23 octobre par la commune d’Adjohoun dans la deuxième plus grande vallée du monde, la Tournée statutaire du préfet du département de l’Ouémé se poursuit. L’étape de ce jeudi 24 octobre était la commune d’Avrankou pour Joachim Marie-Florès Vignon Apithy et sa délégation départementale. Une commune située au sud-est du Bénin et frontière avec le grand voisin du pays, le Nigéria (qui n’a toujours pas ouvert ses frontières depuis le 20 août dernier). La position de la première puissance économique du continent avec le Bénin devrait être une opportunité en or pour le développent de cette commune du département de l’Ouémé. Mais malheureusement la politique du développement au profit de l’intérêt général remplacée par celle du porche pour grossir le ventre des dirigeants d’Avrankou, a déchirée la terre hospitalière des Djaka où il est difficile de morceler. Ce qui n’était pas le cas hier où grâce au sacrifice des dirigeants qui sont restés mince, la commune produisait des hauts cadres, notamment juridiques qui ont honoré et continuent d’honorer le Bénin malgré leur départ éternel. Le préfet du département de l’Ouémé ne dira pas le contraire, car Avrankou est défenseur des intérêts du grand et majestueux nom qu’il porte. En effet, c’est le grand Bâtonnier feu Joseph Adjignon Kêkê qui est l’avocat de la grande famille du deuxième (2^ème) président de la République du Dahomey du 25 janvier 1964 au 27 novembre 1965, Marcellin Joseph Sourou Migan Apithy.

Aujourd’hui, pétri d’une expérience dans la décentralisation pour y avoir faire ses preuves plus de trois décennies durant, le fils Apithy concrétise la vision du chef de l’Etat béninois Patrice Talon dans le département de l’Ouémé. Ce qui lui a permis de renvoyer l’ascenseur, plein des produits du développement durable dont bénéficie depuis trois ans Porto-Novo, la ville native de Marcellin Joseph Sourou Migan Apithy, à Avrankou. Nommé par le chef de l’État béninois Patrice Talon en 2016, le préfet du département de l’Ouémé ne cesse de défendre les intérêts des neuf communes de sa juridiction en général, mais ceux de la commune d’Avrankou en particulier.Voici le retour de l’ascenseur rempli d’un beau cadeau appelé Programme d’Actions du Gouvernement (PAG). Et justement à cause des ventres trop volumineux à l’image d’une femme enceinte, mais qui ne va jamais accoucher, l’ouverture de l’appareil est bloquée. Le développement socioéconomique durable est bloqué à Avrankou. C’est ce que notre rédaction a constaté et noté de la descente du préfet du département de l’Ouémé dans la commune d’Avrankou ce jeudi dans le cadre de sa tournée statutaire. Il faut simplement retenir que le maire d’Avrankou Eugène Lonègnon gère la municipalité tout seul comme une hirondelle. Ce qui a crée le seul et gros problème de la commune qu’est le lotissement, un vrai sentier qui donne accès au boulevard du développement socioéconomique durable. Même si l’on n’a pas été à l’école pour faire ’’grand banc’’, on devrait se servir de son esprit dans le sens du savoir-faire et du savoir-être. Car il n’est plus besoin de rappeler au maire d’Avrankou que sans associer les organes infra communaux, sa fourmi est d’office noyée avant d’atteindre la large qui n’est rien d’autre que la fin de son mandat. 

De tout ce que nous avons entendu et noté, Eugène Lonègnon tient à un lotissement dans ces conditions de solo ou du moins sans faire ce qui devrait l’être. « Sans associer les conseils d’arrondissement et les conseils de villages et quartiers de ville et aussi les comités de lotissement, il n’y aura pas un décollage du développement de la commune d’Avrankou qui m’est chère. », a signifié au maire, le préfet Joachim Marie-Florès Vignon Apithy. « Je voudrais que vous travailliez en harmonie pour le développement de la commune d’Avrankou. Je vous demande d’aider le maire. », a-t-il lancé à l’endroit des conseillers communaux et locaux. L’autorité préfectorale a exprimé son vœu le plus ardent sur une chose surtout primordial au chef de l’État béninois. « Je souhaite qu’à mon retour que tous les problèmes de lotissement puissent connaître un dénouement heureux et que dans ma commune chère, la commune d’Avrankou, qu’on puisse avoir une bonne gestion en matière de la bonne gouvernance. », a émis la tutelle. Le préfet du dpartement de l’Ouémé n’est pas allé par le dos de la cuillère pour rappeler à ces dirigeants locaux, le respect des textes en vigueur en République du Bénin. Ne pas les respecter est synonyme de devenir pensionnaire d’un établissement qu’abrite le département de l’Ouémé. « Vous ne devez pas oublier que la CRIET et la prison civile internationale sont dans les 3A : Adjarra, Akpro-Missérété et Avrankou. », a indiqué Joachim Marie-Florès Vignon Apithy.

Il convient de relever que l’autorité préfectorale a fait savoir son mécontentement sur le suivi des infrastructures qui ont nécessité des investissements pour l’État béninois. Les unes pour la négligence notoire de l’entretien, et l’absence de suivi pour d’autres. « Vous n’entretenez pas les lieux de travail. Vos toilettes sont sales. C’est grave pour la santé des travailleurs et des usagers. », a d’abord constaté Joachim Marie-Florès Vignon Apithy. Puis il dit « DD Cadre de Vie et DD Infrastructures et Transport, suivez-moi. Venez fait ce constat avec moi ». Accompagnés donc de ces deux Directeurs Départementaux, le préfet va toucher des pieds et des yeux quelques artères, notamment celle au nez et aux barbes du maire Eugène Lonègnon. Littéralement, il va exprimer son mécontentement et le fait savoir au maire en lui montrant le mauvais suivi des travaux d’infrastructure dans sa commune. « DD Cadre de Vie, DDIT, regardez. Est-ce que c’est bon ? Monsieur le Maire, est-ce que c’est bon ? Ce sont des investissements et voilà ce que ça donne. « Eman johoun : Ce n’est pas bon hein ! », va confier en langue locale Torigbé (parlée à Avrankou), Joachim Marie-Florès Vignon Apithy à Eugène avant de prendre congé de ce dernier. Ce vendredi 25 octobre, le N°1 du département de l’Ouémé continue sa tournée statutaire sur l’eau ; c’est-à-dire dans la commune des Aguégués. Notons qu’à cet effet, il a prévenu toute son équipe départementale de s’apprêter et de s’équiper pour aller sur l’eau demain.