Médias : Alain Sourou Orounla joint l’acte à la parole, l’UPMB et le CNPA constatent sa détermination

Photo : Le ministre béninois de la Communication et de La Poste, Porte-parole du gouvernement du Bénin, Me Alain Sourou Orounla (en veste bleue), à Cotonou, ce jeudi 16 juillet

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Faut-il encore rappeler que le sujet se rapportant à la dernière décision de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de Communication (HAAC) pour assainir le secteur de la presse en ligne au Bénin, est toujours d’actualité. Dans sa dernière sortie médiatique, le ministre béninois de la Communication et de La Poste avait fait observer qu’il ne s’agit nullement de restreindre les libertés de la presse. Mieux, il a affiché la volonté de Porto-Novo d’échanger sur les conditions d’utilisation de cet espace de liberté qu’est l’Internet avec pour objectif la promotion de l’information de qualité. « En tant que ministre des médias, qui appartient à un gouvernement qui fait la promotion des médias et respecte et fait respecter la liberté de la presse, je vais me rapprocher des autorités de régulation pour qu’on rediscute et qu’on définisse ensemble les conditions dans lesquelles cet espace de liberté va pouvoir être investi pour la promotion de l’information et du travail de qualité de la plupart des professionnels », avait déclaré Me Alain Sourou Orounla le dimanche 12 juillet. Mais avant cette démarche du Porte-parole du gouvernement du président Patrice Talon auprès des autorités de régulation, il a fait savoir l’inutilité de faire un procès d’intention au gouvernement avant de promettre avec toute sa disponibilité de recevoir les faîtières de la presse béninoise. « J’ai vu certains professionnels s’en émouvoir sans d’ailleurs se rapprocher de leur ministre de tutelle. C’est l’occasion pour moi de rappeler que le ministre de la communication est à leur disposition et il faut que nous ayons des réflexes de nous rapprocher de nos autorités de tutelle. », avait partagé Me Alain Sourou Orounla.

« Le ministre de la communication que je suis, a joué sa partition depuis octobre pour que les cartes de presse soient disponibles. »

Me Alain Sourou Orounla.

Eh bien, le quatrième (4^ème) Pouvoir l’a écouté et lui aussi a tenu parole ce jour. En effet, ce jeudi 16 juillet, le ministre béninois de la Communication et de La Poste, Porte-parole du gouvernement, a reçu l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) conduite par sa présidente, Zakiath Latoundji, et le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel (CNPA) sous la conduite de son président Évariste Hodonou. Objectif : discuter des problèmes que rencontre la presse au Bénin. Ce qui exprime la volonté du défenseur des intérêts des hommes et femmes des médias au sein de l’Exécutif béninois, celle de faire retrouver au secteur des médias, sa lettre de noblesse. Une volonté qui renvoie au contact des difficultés auxquelles est confrontée la corporation des journalistes afin de les discuter avec les faîtières. C’en était donc une occasion en or pour Zakiath Latoundji et son confrère Évariste Hodonou de mettre à la connaissance de la tutelle, toutes les préoccupations qui s’érigent en obstacle pour l’exercice du quatrième (4^ème) Pouvoir. En saluant la démarche du ministre, la présidente de l’UPMB, Zakiath Latoundji est allée directement sur le problème de la carte de presse qui jusqu’à ce jour, reste un réel problème pour tous les journalistes béninois. Mais elle a reçu une explication. « Le ministre de la communication que je suis, a joué sa partition depuis octobre pour que les cartes de presse soient disponibles. », a fait savoir Me Alain Sourou Orounla. Il faut noter que Zakiath Latoundji ne s’est pas arrêtée à ce seul sujet liée à ce sésame.

« Je veux que mon département ministériel et les faîtières créent un cadre d’échanges qui permettra de réfléchir sur les réels problèmes de la profession. »

Me Alain Sourou Orounla.

La présidente de l’UPMB est revenue sur le sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le rang des professionnels des médias, à savoir la dernière décision de la HAAC qui interdit aux médias en ligne toute publication. Un sujet qui a été renchéri par le président du CNPPA-Bénin qui voit une nécessité de réflexion de la part de tous les acteurs. « Nos échanges avec le ministre ont porté sur la dernière décision de la HAAC qui interdit aux médias en ligne toute publication, le code du numérique, l’aide de l’État à la presse qui n’est plus disponible depuis quelques années. », a déclaré Évariste Hodonou. En considérant et en prenant bonne note des difficultés, le ministre béninois de la Communication et de La Poste, a salué les faîtières pour le gigantesque travail quotidien. Puis, l’avocat porte la parole du gouvernement. « Contrairement à tout ce qui se dit, la volonté du gouvernement n’est pas de laisser la presse et le ministère de la communication est le premier partenaire des médias. », a confié Me Alain Sourou Orounla. « Il n’y a aucune politique visant à museler la presse. », a-t-il rassuré. Son dernier mot de la rencontre a été le plus rassurant pour les professionnels des médias. « Je veux que mon département ministériel et les faîtières créent un cadre d’échanges qui permettra de réfléchir sur les réels problèmes de la profession. », a émis Me Alain Sourou Orounla pour lever la séance à la grande satisfaction de ses hôtes dans le respect strict des consignes officielles surtout des gestes barrières contre la contamination et la propagation de la pandémie du Coronavirus au Bénin.