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Loi de finances gestion 2021 : Avec 2452 milliards FCFA, Patrice Talon met en hausse le budget pour plusieurs exonérations

Photo : Le chef de l’État béninois, Patrice Talon, à Cotonou, ce mardi 6 octobre


Réuni en Conseil des Ministres ce mercredi 7 octobre, le gouvernement du président Patrice Talon a adopté, le projet de loi de finances gestion 2021. Ce projet, il faut le dire, présente un budget bien en hausse au regard de son évaluation à 2452,192 milliards de Francs CFA. S’équilibrant ainsi en ressources et en charges. En attendant sa validation par Porto-Novo où il a été transmis à l’Assemblée nationale pour son examen et vote, il faut noter qu’il prévoit plusieurs exonérations des droits et taxes de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). À en croire l’Exécutif béninois, un taux de croissance de 6% du Produit Intérieur Brut (PIB), y est prévu. « Le projet de loi de finances pour la gestion 2021 est principalement porté par le double défi de renforcer la résilience de l’économie nationale et sa relance face aux chocs exogènes, ainsi que la consolidation budgétaire et le renforcement du modèle social en cours de construction. », informe le compte-rendu. Comportant plusieurs exonérations, il faut notamment noter l’exonération sur :

  • les véhicules neufs à quatre roues importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés à la mise en place de flottes de taxis dans les grandes villes ;
  • les récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés, en fonte, fer ou acier et les accessoires pour gaz domestique, importés, fabriqués ou vendus au Bénin ;
  • les autobus, autocars et minibus de toutes catégories, importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés au transport en commun et sur les camions importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf ;
  • les motos électroniques et hybrides.

À ça s’ajoutent des mesures incitatives de promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et la création d’emplois. C’est-à-dire :

  • l’exonération de la patente et de la taxe professionnelle synthétique (TPS) sur les douze (12) premiers mois d’activités des entreprises nouvelles ;
  • la suppression de l’obligation de demande préalable de validation des acomptes sur impôt assis sur les bénéfices (AIB);
  • l’exonération des rémunérations de stage de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et du versement patronal sur salaires ;
  • l’institution des règles de traitement de la TVA en matière de ventes annulées ou impayées ;
  • la suspension de la retenue à la source de la TVA pour certaines entreprises en situation créditrice justifiée.

Il convient de relever que les différents membres de l’Exécutif sont appelés à prendre part aux discussions devant le Législatif pour les travaux budgétaires dans les deux mois à venir.

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