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Sécurité alimentaire et lutte contre la pauvreté : Gaston Cossi Dossouhoui lance le projet de développement des périmètres irrigués en milieu rural

Photo : Le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, en bottes vertes


On ne le dira jamais assez, combien le président Patrice Talon a à cœur, la garantie d’une meilleure sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté au Bénin. L’expression manifeste de cette priorité, est l’acte qu’a posé celui à qui le patron de la Rupture a confié le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP), Gaston Cossi Dossouhoui, le week-end dernier. En effet, le vendredi 2 et le samedi 3 octobre, le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a procédé au lancement officiel des travaux et de remise de quatre sites aux entreprises attributaires des marchés de construction des différentes infrastructures inscrites au Projet de Développement des Périmètres Irrigués en Milieu Rural (PDPIM). La phase active est effective, le projet prend ainsi corps au grand bonheur de population à partir de quatre communes du Bénin, à savoir Bamè à Zagnanado, Gounsoé à Dassa-Zounmè, Attogbo à Glazoué et Pira à Bantè. Cette dernière a d’ailleurs chaleureusement accueilli le N°1 du MAEP et sa délégation dans une liesse totale où les autorités locales et municipales ont salué le projet dont elle bénéficie. « L’approche d’intervention du gouvernement consistant à concentrer les efforts en des points stratégiques pour donner l’exemple et en faire profiter d’autres. », a rappelé Gaston Cossi Dossouhoui à Bamè, dans la commune de Zagnanado, dans le département du Zou, au Centre du Bénin. Le MAEP n’est pas allé par le dos de la cuillère pour mettre l’accent sur les chantiers récents dont la commune de Zagnanado a bénéficié (61ha/UEMOA, PAIA-VO, etc.) d’une part, puis rappelé les grandes réalisations prévues par le PDPIM d’autre part. Il s’agit notamment d’un aménagement sommaire de 1000 ha, 300 ha en maîtrise totale d’eau, 4 barrages, 40 forages, etc. « Je suis très honoré et satisfait par le choix porté par le gouvernement à travers le PDPIM sur la commune de Zagnanado pour l’aménagement du site de Bamè. », a déclaré le maire de la commune, Justin Kanninkpo, s’engageant à apporter l’appui nécessaire à la réalisation dans le délai contractuel de l’opération.

 À Attogbo, dans la commune de Glazoué, dans le département des Collines, au Centre du Bénin, où il sera aménagé un périmètre de maraîchage et un forage, Bruno Tokou de l’association IRE IWA, et le maire de Glazoué, Gilles Houndolo, ont reconnu que ce projet est le bienvenu, « car il va enfin combler une attente de plusieurs décennies ». « Glazoué ambitionne d’être le 3ème pôle maraîcher au Bénin, après Grand-Popo et Malanville. », a annoncé l’autorité communale. Très confiant, il va ajouter. « Et donc avec cet aménagement avec maîtrise de l’eau, cette ambition sera réalisée. », a-t-il promis Gilles Houndolo. « Avec son engagement et son esprit de travail, la population de Glazoué mérite d’être comptée parmi les communes bénéficiaires du projet. », a confié Gaston Cossi Dossouhoui. À Pira, arrondissement de Bantè, toujours dans les Collines, c’est un barrage qui verra le jour d’ici huit mois. Un barrage qui va mobiliser les eaux de surface, d’un volume de 239.699 m3, destinée pour la consommation de la population de Bantè et pour abreuver leurs bétails. « La joie de la population de Bantè est grande. Car l’eau, c’est la vie et toute initiative visant à rendre disponible l’eau ne peut qu’être applaudie. », a exprimé le maire de Bantè, Edmond Babalekon Laourou. Ce qui lui offre une occasion de demander au MAEP de transmettre au chef de l’État les remerciements de la population de sa commune. Un message bien reçu par Gaston Cossi Dossouhoui, soulignant que c’est une promesse du président de la République, alors candidat qui se réalise. « Au candidat Talon, la population des Collines avaient demandé de lui donner de l’eau disponible et en toutes saisons. », a rappelé Gaston Cossi Dossouhoui. Il faut dire qu’en dehors du barrage, le projet prévoit pour Pira, des aménagements de bas-fond sur 150 ha, la construction de deux magasins, de 6 aires de séchage, etc. le tout d’une valeur de 1.180.000.000 de Francs CFA.

« C’est un projet visant à lutter contre la pauvreté en diversifiant les cultures (riz, maïs, et cultures maraîchères) et contribuant à la sécurité alimentaire par l’accroissement de la production, des actions de désenclavement. Il améliore la terre par l’aménagement des bas-fonds, la création des petits périmètres irrigués, la lutte anti érosive.

Félix Gbaguidi

Il faut noter qu’au total, dix-huit (18) communes du Bénin bénéficient du Projet de Développement des Périmètres Irrigués en Milieu Rural (PDPIM). Il s’agit de Boukoumbé, Matéri, Kouandé, Pehunco, Sinendé, Nikki, Bembèrèkè, Pèrèrè, Karimama, Gogounou, Tchaourou, Ouessè, Bantè, Glazoué, Dassa, Djidja, Zagnanado et Zogbodomey. Un projet qui affiche la volonté du président Patrice Talon pour le développement agricole et surtout pour vaincre la pauvreté. Le Coordonnateur du PDPIM, Félix Gbaguidi, ne dira pas le contraire. « C’est un projet visant à lutter contre la pauvreté en diversifiant les cultures (riz, maïs, et cultures maraîchères) et contribuant à la sécurité alimentaire par l’accroissement de la production, des actions de désenclavement. Il améliore la terre par l’aménagement des bas-fonds, la création des petits périmètres irrigués, la lutte anti érosive. Le projet l’eau par la création de fermettes irriguées autour des puits à grands diamètres et des retenues d’eau. », a brièvement soutenu Félix Gbaguidi. Il convient de préciser que quatre composantes gravitent autour du projet PDPIM :

  1. le développement agricole par l’aménagement des terres agricoles et accès aux équipements agricoles et aux marchés
  2. le renforcement des capacités et appui institutionnel
  3. l’appui financier aux producteurs à travers la microfinance participative islamique de la BID
  4. l’appui à la gestion du projet.

Dans le but d’atteindre les objectifs derrière ce projet, le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche se dit disponible pour jouer la police lui-même autour de la réalisation des travaux. Gaston Cossi Dossouhoui n’est pas allé par quatre chemins pour inviter les autres corps de contrôle et la PASCIB à se mettre dans ses pas.

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