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Togo : Accusée de quémander le poste du vice-président au Bénin, Reckya Madougou porte plainte

Photo : L’actuelle Conseillère Spéciale du Président de la République du Togo, la béninoise Reckya Madougou


L’élection présidentielle béninoise prévue pour l’année prochaine se prépare à chaque niveau. Chacun se cherche également selon son appartenance politique. Par contre, tel n’est apparemment pas le cas pour l’ancienne Garde des Sceaux, ministre béninoise de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme du gouvernement de l’ancien président Thomas Boni Yayi (2006-2016), ancienne Porte-parole du même gouvernement, ancienne ministre de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes, Reckya Madougou. Mais des mauvaises langues accusent à tort de « quémander », ceci selon les écrits affirmant voir la compatriote bousculer les portes de la gouvernance de Patrice Talon. L’objectif selon les écrits serait de se retrouver dans le tout premier fauteuil de la vice-présidence au Bénin dès le lendemain du scrutin présidentiel de 2021. Mais, poursuivent les écrits, elle se serait faite brutalement fermer la porte au nez dans l’un des deux partis jumeaux prônés le président Patrice Talon. Suite à ces diffamations, selon l’intéressée, la réaction de l’actuelle Conseillère Spéciale du Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a été sans appel. « Je ne me laisserai plus diffamer sans réagir. », a lancé Reckya Madougou. « Il s’agit de mensonges grotesques. », ajout-elle refusant se laisser trainer. « Contrairement aux inepties mentionnées, il ne m’est jamais arrivé de ma vie de [quémander], pas même [de solliciter] un poste pour assumer une fonction auprès d’un quelconque chef d’état, ni au Bénin, ni ailleurs. », a partagé Reckya Madougou sur sa page Facebook.

« Lorsqu’une personnalité à qui nombre de politiciens tendent la main vous trouve orgueilleuse, c’est le témoignage élégant de votre insoumission. »

Reckya Madougou

L’ex-Garde des Sceaux béninoise accepte être vue comme une personne orgueilleuse, mais pas celle qui quémande. « Celui même auprès de qui on prétend que j’ai [quémandé] un poste, dit de moi dans un humour bon teint, que je suis orgueilleuse parce que je ne demande jamais rien. », a écrit la Reckya Madougou. À en croire la béninoise, qualifié quelqu’un d’orgueilleux, est un témoignage. « Lorsqu’une personnalité à qui nombre de politiciens tendent la main vous trouve orgueilleuse, c’est le témoignage élégant de votre insoumission. », a soutenu Reckya Madougou affirmant qu’elle « est déjà plutôt arrivée dans son parcours de refuser des propositions qui ne lui convenaient pas ». L’actuelle Conseillère Spéciale du dirigeant togolais voit l’auteur des écrits en mission pour « ceux que mon indépendance d’esprit dérangera toujours ». Pour l’auteure du livre « Soigner les certitudes », les faits ne sont que du « mépris de son honneur ». Alors, qu’il y a lieu de faire ? Victime, va-t-elle rester bras ballants ? « J’ai donc décidé de porter plainte. », a relevé Reckya Madougou. La béninoise reconnue mondialement dans le domaine de l’inclusion financière conclure qu’elle ne demandera pas cette fois-ci « le franc symbolique ». Il convient de noter qu’une précision n’a été faite sur le pays, Togo où Reckya Madougou est en fonction, ou le Bénin son pays d’origine, dans lequel la plainte a été portée ou sera portée. Mais une chose est donc claire, la bataille judiciaire sera bien rude. 

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