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France : Viol à l’Élysée d’une militaire

Photo : Le palais de l’Élysée, le mercredi 10 novembre


Une information judiciaire pour « viol » a été ouverte le lundi 12 juillet dernier après des accusations d’une militaire de l’Élysée contre un autre militaire, et ce dernier a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, a-t-on appris ce vendredi 12 novembre, de source judiciaire, confirmant partiellement une information du quotidien français Libération. Selon cette source, « les investigations sont toujours en cours » et le militaire mis en cause « a été placé » le lundi 12 juillet à l’issue de son interrogatoire devant le juge d’instruction « sous le statut de témoin assisté », un statut moins incriminant que celui de mis en examen. Les faits se seraient produits dans des locaux de l’état-major particulier de l’Élysée le jeudi 1er juillet. Dans son article révélant l’affaire, Libération indique que les faits se seraient produits dans des locaux de l’état-major particulier de l’Élysée le 1er juillet, en marge d’un pot de départ de trois collaborateurs, et bien après le départ du chef de l’État français Emmanuel Macron qui avait prononcé un discours en début de soirée.

« Dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises… »

L’Élysée

Une jeune militaire, qui assistait auparavant au pot de départ, dit s’être vue imposer des violences sexuelles par un homme, lui aussi militaire et sous-officier. « Les deux militaires sont affectés à l’état-major particulier, travaillent ensemble au quotidien et se connaissent. », selon le quotidien. La militaire aurait déposé « dans les heures qui ont suivi » une main courante au commissariat du VIIIème arrondissement de Paris, ajoute Libération. Comme à Libération, l’Élysée a indiqué à l’AFP ne « jamais commenter les affaires judiciaires en cours », tout en précisant que « dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises : écoute, soutien et accompagnement de la victime, affectation immédiate, loin de l’Élysée, de la personne incriminée ». Il convient de relever que le Ministère français des Armées n’a pas souhaité commenter dans l’immédiat une affaire qui s’invite à cinq mois de l’élection présidentielle dont le favori est l’actuel locataire sortant et candidat à sa propre succession à l’Élysée, le président français en fin de son premier quinquennat, Emmanuel Macron.

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