Photo : La Miss Estudiantine Bénin 2022, Clary Jévios Sèbio, à Porto-Novo, ce lundi 18 avril
L’objectif derrière l’initiative « Miss Estudiantine Bénin » n’est plus à démontrer au regard de l’identité culturelle du projet d’un jeune ambitieux béninois : La beauté physique. Mais Émeric Joël Allagbé, dans le respect de son engagement annuel, va d’édition en édition avec des innovations objectives qui interpellent directement la femme, notamment celles béninoises, dans ses responsabilités patriotiques. L’édition 2022 de la « Miss Estudiantine Bénin » est restée dans cette veine pour mesurer les candidates au concours de la beauté intellectuelle. Ah oui, la beauté plus que la célébration du corps et du magnificat de la matière. En effet, « le harcèlement en milieu estudiantin : l’étudiante, avant-gardiste de la lutte », est bien là, le thème qui a mis aux prises la beauté intellectuelle de huit (08) prétendantes à la couronne qui ont su se démarquer des 16 lauréates de l’édition 2022 de l’évènement culturel de l’agence Emeric Production. Il est à signaler que c’est suite à une épreuve de défilé en tenue de soirée et en tenue traditionnelle que les membres du jury ont donné devant un public de Porto-Novo, la capitale béninoise, le nom de celles qui doivent poursuivre l’aventure.
Après chaque passage d’éclairage sur le thème par les huit candidates, c’est la lumière de la beauté de Clary Jéovis Sèbio qui a illuminé le jury qui la déclare la plus belle étudiante de l’année 2022. C’était sous le regard attentif et parrainé du président de l’Assemblée nationale du Bénin, Colonel Louis Gbèhounou Vlavonou, représenté par le Secrétaire Général Administratif Adjoint (SGAA) de l’Assemblée nationale, Clément Ebo Houinou. « On sait que bien des facteurs historiques, politiques, sociologiques, culturels ont longtemps freiné la marche des jeunes filles vers l’affirmation de leur talent et l’expression de leur potentiel en société. », a d’abord soutenu le SGAA/AN. « On a prétendu parfois que la place de la femme, de la jeune fille, c’est uniquement la cuisine ; et on l’a, de longues années durant, précocement retirée de l’école. On a prétendu que le mari était le premier boulot de la femme et on a déscolarisé de nombreuses fleurs au potentiel prometteur, privant la société de la moitié et plus, de son potentiel en ressources humaines. », avance Clément Ebo Houinou.
Le fonctionnaire au Palais des Gouverneurs n’est pas allé par quatre-chemins pour relever le côté marketing de l’initiative de son jeune compatriote. « En mettant en compétition la jeune fille évoluant dans une formation universitaire avec d’autres jeunes filles issues d’autres formations universitaires, le concours Miss estudiantine, qui évalue, au-delà de la beauté physique, la vivacité d’esprit, les aptitudes intellectuelles et l’enracinement culturel, devient un sain outil de marketing. », a déclaré au nom du président Colonel Louis Gbèhounou Vlavonou, Clément Ebo Houinou, soulignant « l’Assemblée nationale s’honore d’avoir, à multiples reprises, accompagné l’initiative d’Émeric Joël Allagbé ». C’est après cette intervention du SGAA/AN que ce dernier a procédé au port de la couronne à la Miss Estudiantine Bénin 2022, sous les yeux en larme de la Miss Fairplay 2022. Il convient de noter qu’à en croire l’initiateur de l’évènement, Émeric Joël Allagbé, la remise officielle des motos et lots aux lauréates est prévue pour le dimanche 8 mai, prochain.
Avant de se projeter pour l’édition de 2023, Émeric Joël Allagbé a tenu à remercier les parrains de ladite édition, avec à leur tête le président de l’Assemblée nationale, Colonel Louis Gbèhounou Vlavonou, et même reconnaissance envers les responsables de l’Université privée Esae, pour le sponsoring renouvelé chaque édition.
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