Photo : La préfète du département de l’Ouémé, Dr Marie Akpotrossou, à Cotonou, le samedi 9 avril
Au soir des dix années de la gouvernance de l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi (2006-2016), Porto-Novo, la capitale béninoise, est inexistante sur le plan de l’énergie électrique ; puisque c’est zéro (00) mégawatt pour tout le pays avec en plus une dette vertigineuse en milliards de Francs CFA. Et comment le mégawatt nul se distribuait ? Eh bien, pour le compte de la capitale béninoise, le courant acheté du Nigeria, entre par Sakété, dans le département du Plateau (à 20 minutes de route de Porto-Novo), dépasse la capitale pour aller alimenter les autres villes du pays, notamment Cotonou, la capitale économique avant de revenir à Porto-Novo. Il a fallu la Semaine de l’Énergie Électrique (SEE), édition 2022, une occasion lumineuse aux compatriotes du digne fils de la capitale béninoise, Porto-Novo, de toucher des yeux et des mains les efforts déployés par le gouvernement du président Patrice Talon. Notamment pour les Aïnonvi de s’en rendre compte qu’en moins de cinq, après plus d’un quart de siècle de gouvernance récente, le chef-lieu du département de l’Ouémé est délivré des ténèbres et des musées hantent la capitale béninoise aux trois noms : Porto-Novo – Hôgbonou – Ajasè. Pendant ce voyage électrique, l’énergie qui revient à la capitale béninoise est quasiment négative.
Centrale de Porto-Novo n’est plus un musée
À l’arrivée du gouvernement de la Rupture, et au détour d’une tournée nationale dans le pays, le passage du ministre de l’Énergie dans la capitale a été la fin des problèmes en énergie pour la ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. En 2016, Dona Jean-Claude Houssou, à la tête du département ministériel exclusivement consacré au secteur de l’Énergie, avait visité des musées bien entretenus en lieu et place des Centrales du Nord au Sud. Mais au bout de cinq, le sorcier blanc du couvent de l’énergie mondiale, notamment européenne et en particulier béninoise, a, sous la dynamique éclairée du développeur-né, coupé cette douloureuse connexion entre le Bénin et son peuple datant de plus d’un demi-siècle. Cette coupure historique est intervenue en 2019 avec l’existence réelle des grandes infrastructures énergétiques nationales construites et réhabilitées dans des départements stratégiques pour cadrer le pays afin de remporter définitivement sa souveraineté énergétique. Dona Jean-Claude Houssou le soutient dans cet extrait ci-dessous. Il est plus qu’important de noter que si les Centrales thermiques dont celle de Porto-Novo avaient fait décaisser ce montant relevé par le ministre béninois de l’Énergie, au gouvernement Talon 1 pour leur réhabilitation, il faut retenir que c’est le double de cet investissement que le département de l’Ouémé seul a bénéficié dans ce secteur.
Pour la réalisation de l’infrastructure énergétique de Tanzoun, dans la commune d’Akpro-Missérété, ce sont douze (12) milliards de Francs CFA que le gouvernement du Nouveau Départ a injecté pour marquer la Rupture du calvaire en l’énergie électrique et de doter le département de l’Ouémé de son énergie sans partage. En cause, de 2016 à 2021, l’énergie électrique ne dépasse plus Porto-Novo pour aller dans d’autres villes du Bénin avant de revenir dans la capitale béninoise. Il convient d’indiquer que la capacité d’énergie à Tanzoun et à la Centrale de Ouinmè (Porto-Novo) dépasse le besoin en énergie de la population du département de l’Ouémé. Dans le douzième arrondissement de la seule commune qui constitue un département au Bénin, la première citoyenne du département de l’Ouémé n’est pas allée par quatre-chemins pour exprimer toute sa reconnaissance au principal initiateur de la Semaine de l’Énergie Électrique (SEE) au Bénin, une première dans le pays depuis son indépendance, le lundi 1er août 1960, proclamée par le président feu Hubert Koutoukou Maga, au Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo. Dr Marie Akpotrossou a fait savoir à Dona Jean-Claude Houssou et aux cadres de Ministère de l’Énergie (ME) ; aux partenaires techniques au développement (l’expression sympathique du ministre béninois de l’Énergie, pour définir les Partenaires Techniques Financiers {PTF}) ; aux organismes intervenants dans le secteur de l’énergie ; à ses collègues préfets ; et à la population béninoise en général, les trois clés que forge Patrice Talon dans le foyer du « Bénin Révélé » depuis, exactement six sans relâche avec toute son équipe exécutive.
La jeune femme, cadre du parti l’UDBN de Claudine Afiavi Prudencio, espoir de la jeunesse féminine béninoise, a dominé indirectement les préfets des départements de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, et du Littoral, Me Alain Sourou Orounla, dans cet exercice républicain qu’elle a aussi réussi, à Fidjossè. Il urge de noter que le PAG 2, ce sont 36 projets attendus pour être réalisés dans le secteur de l’énergie dont 21 en cours et 15 nouvelles réformes. C’est près de 12000 milliards de Francs CFA d’investissement dont 691 milliards déjà mobilisés et 508 milliards à rechercher. Parmi les six grands projets phares, le département de l’Ouémé bénéficie de la construction d’un barrage multifonctionnel pour desservir une Centrale hydroélectrique d’une capacité de 128 mégawatts à Dogo Bis dans la Vallée de l’Ouémé. L’objectif est à la taille de la deuxième Vallée la plus grande au monde : l’irrigation de 5000 ha de culture vivrière, pour la réduction des inondations dans le Sud-Bénin pendant la descente des eaux, et pour la production d’eau potable. Cette infrastructure sera inaugurée en 2027.
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