Photo : Le président français, Emmanuel Macron
C’est terminé ! Tout le monde descend. Pas de cohabitation pour Emmanuel Macron qui perd sa majorité absolue devant Marine Le Pen plus puissante que jamais, avec Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Non. Le leader de La France Insoumise (LFI) et de la NUPES ne sera pas Premier ministre français, mais sa Nouvelle union obtient plus de 150 députés, dans les premières projections de l’Assemblée nationale. En effet, les premières projections de la future Assemblée nationale française, dévoilées tout à l’heure à partir de 20h (21h ici au Bénin), après le vote des français aux législatives, ce dimanche 19 juin, sont connues. Elles montrent un Parlement français divisé entre le mouvement Ensemble! d’Emmanuel Macron, qui enregistre des résultats plus faibles que prévus ; la NUPES de Jean-Luc Mélenchon avec plus de 150 sièges ; et un RN historiquement haut, qui comptera davantage de députés que LR. Selon les premières estimations de l’institut Ipsos, la force macroniste Ensemble! obtient 218 sièges, devant la NUPES de Jean-Luc Mélenchon qui pourra compter sur 156 députés. Selon les médias français, Ensemble! obtiendrait entre 210 et 240 sièges et la coalition de gauche entre 170 et 198.
Marine Le Pen, présidente de groupe parlementaire
Fait historique sous la Ve République, le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen est en mesure d’avoir un groupe d’envergure à l’Assemblée nationale française sans passer par une proportionnelle intégrale. Selon le Ministère français de l’Intérieur, le parti venu en deuxième position du scrutin présidentiel français d’avril dernier, obtient 90 sièges. Entre 82 et 102 députés, selon Harris Interactive. Avec 78 députés selon Ipsos, Les Républicains arrivent en quatrième position. L’institut Harris en projette entre 40 et 60 pour le parti de droite. Lot de consolation pour la formation de Christian Jacob, elle pourra jouer les forces d’appoint pour la majorité présidentielle, ce qui lui offrira une position stratégique au Palais Bourbon.
LR le secours ?
Des résultats qui confirment la tripartition de la vie politique française ainsi que la perte de vitesse du parti présidentiel, qui enregistre un score bien en deçà de ses espérances. Non seulement, Emmanuel Macron ne pourra compter que sur une majorité relative pour gouverner, mais cette élection marque le retour en force de Marine Le Pen, qui présidera un groupe puissant à l’Assemblée nationale. À noter aussi le score décevant de la NUPES, qui est très loin de son objectif d’imposer la cohabitation à Emmanuel Macron. Plus inquiétant pour Jean-Luc Mélenchon, la seule LFI fait jeu égal en termes de sièges avec le RN. Bien que disposant théoriquement d’une position stratégique, Les Républicains (LR) perdent 34 députés en comparaison de son score de 2017 qui était de 112 sièges. Au finish, il convient de noter que le président français, Emmanuel Macron, n’a pas réussi à obtenir la majorité absolue qu’il avait et sera peut-être contraint (si ces derniers l’acceptaient) de gouverner avec Les Républicains (LR) de Valérie Pécresse qui avait appelé à voter Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle que le locataire de l’Élysée a remporté avec près de 60% de suffrages.
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