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Afrique Francophone : Avec le Fonds Mondial, les acteurs de la Société Civile s’engagent à éradiquer le Sida, la Tuberculose et le Paludisme

Photo : Le dernier jour des travaux, ce vendredi 27 janvier


Après trois jours d’intenses travaux, les rideaux sont tombés sur le Forum régional sur l’engagement de la Société Civile et les Communauté d’Afrique Francophone au cours du Cycle de Subvention 7 (CS7) du Fonds Mondial. C’était ce vendredi 27 janvier, à Royal hôtel Bénin, à Cotonou, où les acteurs de la Société Civile venus de 16 pays de l’Afrique francophone, ont réaffirmé, leur engagement et leur adhésion à la stratégie du Fonds Mondial (2023-2028). Ils se sont dits prêts à éradiquer les trois maladies épidémiologiques : le VIH SIDA, la Tuberculose et le Paludisme, exprimant leur soutien au Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois maladies. « Nous, acteurs de la Société Civile de l’Afrique Francophone réaffirmons notre ferme adhésion à la Stratégie Fonds Mondial (2023-2028), dont les grandes orientations reconnaissent explicitement le rôle que le partenariat avec la Société Civile, notamment, peut et doit jouer dans la préparation et dans la riposte aux épidémies, compte tenu des impacts des celles-ci sur les communautés vulnérables. », a déclaré la présidente du Comité de pilotage du RAME, Solange Koné.

Dialogue, apprentissage et coordination

Il faut noter que leurs assises de la capitale économique béninoise, qui ont pris fin hier, sont une initiative du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) coiffé de la Plateforme Régionale Afrique Francophone (PRF) de coordination et de communication de la société civile et des communautés en Afrique francophone. Dans la ville côtière béninoise, des parties prenantes d’Afrique francophone impliquées dans le processus du Fonds Mondial, venues d’une vingtaine de pays, qu’a réuni ce forum, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour maximiser les synergies d’apprentissage et de réflexions dans les contextes nationaux et multipays pour une contribution efficace de la Société Civile et des communautés au cours du Cycle de Subvention 7 (CS7) du Fonds Mondial en vue d’atteindre les objectifs sanitaires d’ici 2030. Cotonou était pour les animateurs des Organisations de la Société Civile (OSC), la ville idéale de dialogue, d’apprentissage et de coordination.

« Aujourd’hui, nous devons être au plus près des communautés, être mieux organisés, plus stratégiques et plus ambitieux. »

Diallo Houssey

Le Fonds Mondial ne dira pas le contraire. En effet, au terme des travaux du Forum régional, la représentante du Partenaire Technique et Financier (PTF) y trouve la synergie d’actions des différentes parties pour la réduction des infections, surtout le VIH SIDA, la Tuberculose et le Paludisme. « Aujourd’hui, nous devons être au plus près des communautés, être mieux organisés, plus stratégiques et plus ambitieux. », a soutenu Diallo Houssey. Elle n’est pas allée par quatre chemins pour prodiguer quelques conseils aux Organisations de la Société Civile, leur demandant d’être plus bruyantes, car « parfois pour se faire entendre, il faut élever le ton. », affirme-t-elle. « Le Fonds Mondial est un partenariat stratégique dont vous faites partie. Faisons donc ensemble du CS7 une nouvelle opportunité de renforcer les résultats obtenus à date en ne discriminant personne, en ne minimisant l’apport de personne. », a persisté Diallo Houssey. « Si nous travaillions ensemble, nous arriverions à mettre fin à ces trois pandémies. », a-t-elle signé.

« Nous avons aujourd’hui beaucoup d’outils pour renforcer non seulement nos connaissances, mais aussi pour améliorer notre participation au Cycle de Subvention. »

Moïse Zida

De quoi inspirer le Président du Conseil d’Administration (PCA) du RAME qui souligne l’utilité du Forum régional sur l’engagement de la Société Civile et des Communautés d’Afrique Francophone au cours du Cycle de Subvention 7 (CS7) du Fonds Mondial. « Nous avons aujourd’hui beaucoup d’outils pour renforcer non seulement nos connaissances, mais aussi pour améliorer notre participation au Cycle de Subvention. », a relevé Moïse Zida. Le burkinabè n’a pas hésité à inviter les participants à exploiter toute la richesse extraite du Forum au plan documentaire. De même pour tous les liens reçus afin d’améliorer la qualité de tout ce qu’ils auront à faire dorénavant avec les partenaires. « RAME est disponible pour tout besoin. », a assuré Moïse Zida. Il convient d’indiquer que la veille, une soirée de gala a sauté les limites de frontière, où les cultures se sont invitées sur une piste musicale avec joie, bonheur et humour autour d’une table sur laquelle se trouve les plats culinaires béninois, notamment la sauce graine (à base de noix de palme) accompagnée de la pâte blanche (à base du maïs). L’appétit était gros jusqu’à la nuit tardive.

Un commentaire

  1. Lamy Christian Lamy Christian 1 février 2023

    Puisse l’engagement se renfoncer davantage

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