Photo : L’homme brûlant dans le feu, à Toffo, ce jeudi 16 février
Le feu n’a jamais cessé de faire parler de lui depuis qu’il a meurtri le Bénin avec son premier coup tragique à Dassa-Zoumè, dans les Collines, au Centre du pays, le dimanche 29 janvier dernier, où il a fait plus d’une vingtaine de morts sur place. Il a fait un passage au Sud du Bénin, à Cotonou, la capitale économique béninoise, dans le Littoral, aussi à Abomey-calavi dans l’Atlantique, en une même journée. Cette fois-ci, il a encore frappé dans ce dernier département du pays où un mort a été enregistré. En effet, ce jeudi 16 février, dans la commune de Toffo, plus précisément à Agon, dans l’arrondissement de Damin, un homme contrebandier de l’essence frelaté communément appelé « Kpayo » littéralement « de mauvaise qualité », ici au Bénin, a été brûlé vif et réduit en cendres.
Les conditions du transport
Transportant le produit inflammable sur une moto de marque Bajaj, à l’aide des bidons, la victime était presque à destination quand soudain, il a perdu le contrôle de son guidon sur une piste sablonneuse à hauteur du bureau de la coopérative Assagota. À terre, l’homme s’est retrouvé sous les bidons d’essence qui ont pris feu sous l’effet du contact de ces derniers avec l’échappement de la moto. Impossible de se tirer sous le poids des bidons et des flammes, le contrebandier sera brûlé avec sa moto jusqu’aux os. Cet énième incendie dû à l’essence frelaté communément appelé « Kpayo », vient une fois de plus relancer la question des conditions du transport du produit pétrolier au Bénin. Porto-Novo doit réagir et trouver une réforme courageuse dans ce secteur informel.
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