Photo : Le Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, à Cotonou, ce vendredi 21 octobre
De la construction des marchés publics urbains et régionaux, à la création du Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FDAC), en passant sur les infrastructures routières pour aller voir la sécurité et la santé, le Porte-parole du gouvernement béninois n’a pas fait signe d’une quelconque fatigue. Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement (SGAG) a parlé et échangé traditionnellement avec les professionnels des médias sur plusieurs sujets à la Une de l’actualité dans notre pays, ou qui agitent les réseaux sociaux. Allons en détail. La traditionnelle séance d’échanges hebdomadaire du deuxième responsable du Secrétariat Général du Gouvernement (SGG) avec les garants du quatrième pouvoir au Bénin, ce vendredi 21 octobre, a débuté par la naissance du Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FDAC).
« L’action du gouvernement dans le sous-secteur de la culture vise l’émergence d’une véritable économie culturelle dans notre pays, source de richesse et d’emplois. »
Wilfried Léandre Houngbédji
Rapidement, il faut noter que le FDAC vient remplacer le Fonds des Arts et de la Culture (FAC). Mais pourquoi ce coaching du pouvoir Talon dans le sous-secteur de la Culture ? « L’action du gouvernement dans le sous-secteur de la culture vise l’émergence d’une véritable économie culturelle dans notre pays, source de richesse et d’emplois. », a d’abord souligné Wilfried Léandre Houngbédji avant d’approfondir les explications. « La dynamique que le gouvernement envisage aujourd’hui, c’est de simplifier au mieux l’administration du Fonds. », abonde notre confrère qui révèle que c’est seulement une pièce majeure, à savoir « Développement », vision du chef de l’État, qui a été ajoutée à cette machine du Nouveau Départ. « Le terme développement ajouté vise à montrer le niveau d’ambition que le gouvernement porte au Fonds et au monde culturel. », soutient Wilfried Léandre Houngbédji. « Nous sommes partis de ‘l’aide’ pour ‘le développement’. », a-t-il situé.
« Il s’agit de faire en sorte que se développent ce secteur, ses acteurs, ses animateurs afin qu’eux aussi vivent de plus en plus bien de ce qu’ils font. »
Wilfried Léandre Houngbédji
À le suivre, il urge de retenir qu’il ne s’agit donc plus d’avoir seulement à l’esprit en ce qui concerne la gestion d’État, le terme aider. « Il s’agit de faire en sorte que se développent ce secteur, ses acteurs, ses animateurs afin qu’eux aussi vivent de plus en plus bien de ce qu’ils font. », affirme le Porte-parole du gouvernement béninois. De ses dires, « les décisions relatives au décaissement des ressources de ce Fonds seront prises après avis des comités scientifique et artistique du secteur de la culture et des arts, ainsi que de la pertinence des projets soumis et leur cohérence avec le Programme d’Action du Gouvernement (PAG) ». Continuons avec le jeune talentueux et dynamique qui séduit le développeur-né, Patrice Talon, chaque jour avec sa maîtrise de la langue de Molière.
« Une société est créée pour s’occuper de l’administration des marchés. Elle est à pied d’œuvre actuellement. Vous aurez les annonces sur les conditions d’occupation. »
Wilfried Léandre Houngbédji
Si la population béninoise était pressée d’aller faire des opérations commerciales et économiques dans les marchés publics urbains nouvellement construits pour son grand bonheur, eh bien, le Porte-parole du gouvernement l’invite à s’armer de patience au regard de quelques retouches administratives qui en cours. « Une société est créée pour s’occuper de l’administration des marchés. Elle est à pied d’œuvre actuellement. Vous aurez les annonces sur les conditions d’occupation. », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji. « Rassurez-vous, personne ne peut fixer des redevances insupportables. Ce qui est utile à signaler, c’est qu’on a fait plus de places qu’il y en avait. », a-t-il rassuré. « Toutes les personnes qui étaient dans les marchés avant les travaux vont retrouver leurs places avant que les nouveaux demandeurs ne soient admis. C’est une instruction formelle du Chef de l’État. », insiste l’autorité gouvernementale, signant que la volonté manifeste du gouvernement est de mettre les usagers des marchés dans toutes les villes et communes du Bénin dans de bonnes conditions.
« Elle sera faite. Rassurez-vous. »
Wilfried Léandre Houngbédji
Conscient de ce que le développement de la route passe par la route elle-même, le sujet lié aux infrastructures routières dans notre pays, le principal conférencier n’est pas allé par quatre chemins pour apporter de l’eau au moulin des hommes et femmes de la presse béninoise. Allant de la construction de l’échangeur de Vêdoko, carrefour Cica-Toyota, à Cotonou, la capitale économique béninoise, dans le département du Littoral, à la reconstruction entière de la route Calavi-Kpota-Hêvié, dans la commune d’Abomey-Calavi, dans le département de l’Atlantique, au Sud du Bénin, le défenseur des actions du gouvernement est certain de leur réalisation. « Elle sera faite. Rassurez-vous. », a réaffirmé Wilfried Léandre Houngbédji. Puis est venu l’heure de parler sécurité avec notamment l’incident intervenu à Karimama, au Nord du pays. La sérénité a été la principale adresse du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement à l’endroit de la population. « La situation est sous contrôle. Le gouvernement continue de veiller sur la sécurité des personnes et des biens. », avant de s’incliner. « Nous rendons hommage à nos FDS (Forces de Défense et de la Sécurité NDRL). Nous sommes avec elles. », a exprimé Wilfried Léandre Houngbédji.
Intoxiformations
Sur le plan sanitaire, le Porte-parole du gouvernement béninois n’a pas voulu donner d’importance à l’affirmation gratuite faite par un activiste. Elle concerne en effet l’hôpital de référence en construction à Abomey-Calavi qui serait la propriété de la République française. En balayant du revers de la main cette allégation mensongère, le confrère membre du gouvernement Talon 1 et 2 s’est interrogé sur les réelles motivations des conducteurs de ces intoxiformations. Voilà, le chef du gouvernement, le président Patrice Talon, sait tout maintenant. La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ont joué leur partition.
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