La campagne dans le cadre des élections législatives du 28 avril prochain est à sa huitième journée ce vendredi 19 avril. Une campagne, faut-il le rappeler, a été lancée le vendredi 12 avril dernier par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) au lendemain du « Face au peuple » de l’actuel chef de l’État, Patrice Talon, où il a affiché sa volonté de maintenir la date du scrutin au 28 avril 2019 après l’échec général, et surtout de l’Assemblée nationale avec à sa tête son président et président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Me Adrien Houngbédji, d’un deal recherché à tous les niveaux, même avec son implication personnelle, et également des voix qui se sont levées pour dénoncer son caractère exclusif. Croyant toujours à un scrutin législatif inclusif, l’ex-chef d’Etat béninois, Boni Yayi était face à la presse ce jeudi 18 avril où il a appelé son successeur, Patrice Talon à suspendre les élections législatives du dimanche 28 avril prochain.
Boni Yayi menace
Ce jeudi 18 avril, le chef du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE), Boni Yayi, affirmait qu’ « il n’y aura pas d’élection le 28 avril sans la participation de l’opposition ». Il a ensuite menacé en appelant « le peuple à mettre un terme au processus électoral en cours au cas où le chef de l’Etat Patrice Talon ne le ferait pas ». Eh bien, 24 heures après cette sortie médiatique, l’ex-chef d’Etat, Boni Yayi, semble mettre à l’acte sa menace. En effet, ce vendredi 19 avril, l’homme qui a fait deux mandats, soit dix (10) ans à la tête du Bénin grâce notamment à son successeur, l’actuel chef de l’État, Patrice Talon, est descendu inopinément au marché Dantokpa à Cotonou, le plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest. Soutenu par l’autre ex-chef d’Etat, Nicéphore Dieudonné Soglo, c’était l’ébullition totale au marché de la capitale économique du Bénin cette fin de semaine.
La vigilance de la Police Républicaine
L’objectif de ces deux ex-chefs d’Etat béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi notamment, était d’aller mobiliser une marré humaine en excitant les commerçantes et commerçants, et autres usagers de ce grand marché du Bénin et de la sous-région ouest-africaine à se mettre derrière eux pour ne pas dire derrière Boni Yayi, pour une marche non autorisée sur le pont Martin Luther King de Cotonou, encore appelé pont de Dantokpa pour une destination dont seul l’auteur Boni Yayi a connaissance. Grâce à la vigilance des éléments la Police Républicaine, cette marche improvisée de l’ex-chef d’Etat, Boni Yayi, a été maitrisée et empêchée. Les forces de l’ordre ont rétabli l’ordre en dispersant la mobilisation à coups de gaz lacrymogènes. Il est à préciser qu’aux côtés de ces anciens dirigeants du Bénin, il faut noter les présences du premier Vice-président de l’Assemblée nationale béninoise finissante, Eric Houndété et de l’ex-députée Amissétou Affo Djobo.
Besoin de savoir
Mais la seule question à laquelle le groupe de presse DIFFÉRENCE n’a pas la réponse et reste suspendu aux appréciations des hommes de droit, est la suivante : l’acte posé par Boni Yayi et Cie ce vendredi 19 avril 2019, est-il un acte de trouble à l’ordre public ?
[…] Forces Cauris pour un Bénin Émergeant (FCBE), qui avait voulu passer à l’acte sa menace sur la suspension de l’organisation des élections législatives en cours au pays, en m… pour une marche non demandée conformément ni autorisée ; juste une […]
[…] Car, ces réformes ont bousculé les intérêts de Nicephore Dieudonné Soglo et Thomas Boni Yayi. Ces deux hautes personnalités du Bénin ont préféré s’illustrer dans de théâtrales mises… plutôt que d’incarner le peu de sagesse qui devrait les ennoblir après avoir quitté le […]