UEMOA-IRED : Patrice Talon et Christian Adovèlandé pour relever un grand défi communautaire

Photo : Centrale électrique de Maria Gléta 2 – Source : Présidence du Bénin)

Le Bénin et son président sont à la croisée des chemins de défi. Avant l’avènement de l’embarquement Nouveau Départ à bord de l’appareil Rupture avec le commandant Patrice Talon, les pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et également ceux de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) étaient confrontés à une difficulté majeure. Celle de l’accès à la ressource énergétique. Mais depuis que le chef de l’État béninois a pris les clés de la Marina à Cotonou, le document politique dont il a doté son gouvernement séduit et est envié par les autres États du continent. Ce document politique appelé Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) regorge en effet, de plein de projets de développement durable dans maints secteurs dont celui de l’énergie. Faut-il rappeler que le chef du gouvernement du Bénin vient de concrétiser un jalon important du projet de construction de la centrale thermique de 400MW prévue à Maria-Gléta dans la commune d’Abomey-Calavi d’ici 2022 en inaugurant sa première phase, la Centrale électrique Maria-Gléta 2 d’une puissance de 129,08MW, jeudi 29 août dernier. Alors, ces efforts dans le secteur de l’énergie sont remarquables dans le pays et même au-delà de ses frontières où les bailleurs de fonds du projet expriment leur satisfaction avec aux premières loges, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) présidée par le béninois Christian Adovèlandé.

Voir en 2030 l’ensemble des populations de l’UEMOA accéder à une énergie à bas prix, au sein d’un vaste marché d’échanges d’énergie électrique intégré et harmonisé à l’échelon de l’Afrique de l’Ouest

Dans les pays de l’UEMOA, il faut noter que le taux d’électrification était de 17% en 2008. Ainsi, au regard de ce taux, les chefs d’État et de Gouvernement ont adopté une stratégie régionale afin de parer à la situation et de renverser la tendance. Cette stratégie régionale est dénommée « Initiative Régionale pour l’Énergie Durable (IRED) ». L’IRED est la vision commune et partagée des États de la zone monétaire dans le secteur clé que représente l’énergie. Cette vision se traduit par leur volonté de voir en 2030, l’ensemble des populations de l’UEMOA accéder à une énergie à bas prix, au sein d’un vaste marché d’échanges d’énergie électrique intégré et harmonisé à l’échelon de l’Afrique de l’Ouest, produisant une énergie propre et s’appuyant sur des partenariats dynamiques entre les secteurs public et privé. Pour concrétiser ce rêve communautaire, l’initiative est placée sous la supervision générale de l’actuel locataire de la Marina à Cotonou, le président Patrice Talon. Il urge de signaler que la mise en œuvre de l’IRED est basée sur une dynamique régionale avec pour piliers, quatre axes stratégiques :

1. développer une offre diversifiée, compétitive et durable pour résorber le déficit ;
2. mettre en place un plan régional de maitrise de la consommation d’énergie électrique par la généralisation des mesures d’efficacité énergétique dans l’éclairage, l’industrie, les bâtiments et édifices publics ;
3. accélérer l’émergence du marché régional d’échanges d’énergie électrique de l’Afrique de l’Ouest permettant de mutualiser les ressources énergétiques et d’attirer les investisseurs, notamment les producteurs indépendants (Independent Power Producer ou IPP) ; et enfin
4. mettre en place un mécanisme d’accompagnement de la stratégie et de financement du secteur de l’électricité à travers notamment la restructuration opérationnelle des opérateurs d’électricité.

Il convient de préciser que depuis la mise en œuvre de l’IRED, 19 projets de développement ont été portés par la BOAD. L’institution communautaire a décaissé un montant total de 1150 milliards de francs CFA. Soulignons que ces initiatives ont été d’une contribution capitale pour la croissance énergétique de l’Union monétaire. En cause, elles ont contribué à porter le taux d’électrification dans l’UEMOA à 41,6% en 2018. Une dynamique qui confirme que sous la supervision de Patrice Talon et du soutien de Christian Adovèlandé, les citoyens de l’UEMOA vivront en 2030, une vie lumineuse.