Vendre la région de Ganvié comme une destination touristique, passe nécessairement par le développement d’activités touristiques durables. Personne pour le faire savoir au chef de l’État béninois, il le sait sans doute mieux que quiconque. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a inscrit un projet phare parmi tant d’autres dans son document de politique de développement Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) et l’a soigneusement élaboré avec son gouvernement. Le Projet de réhabilitation de la cité lacustre de Ganvié. C’est bien de ce Projet phare qu’il s’agit. Eh bien, le projet de réhabilitation de la cité lacustre de Ganvié qui est rentré dans sa phase active depuis quelques mois, a fait sortir le ministre béninois du Tourisme ce mardi 8 octobre. Jean-Michel Hervé Abimbola, lui qui vient de la terre ferme de Kétou dans le département du Plateau, n’a pas craint l’eau. Il peut se noyer, ce n’est pas là son souci. Son problème, c’est de voir cette volonté du gouvernement auquel il appartient, le président Patrice Talon se concrétiser.
À cet effet, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts se préoccupe chaque jour de sa réalisation dans un délai raisonnable. Ce mardi donc, à la tête d’une forte délégation composée des cadres de son département ministériel avec bloc-notes en main, Jean-Michel Hervé Abimbola a effectué une descente, sur le site pour constater le niveau d’avancement des travaux. Faut-il le rappeler, l’objectif poursuivi par le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » intégré au PAG comme l’un des projets phares dans le secteur du tourisme, est de réhabiliter cette localité afin d’améliorer les conditions de vie des populations et favoriser le développement d’activités touristiques durables de cette région pour mieux la vendre comme une destination touristique. Alors, une fois sur le chantier de construction des habitations sur pilotis, Jean-Michel Hervé Abimbola et sa suite se sont entretenus avec le Chef de l’entreprise « Tropic Zone » en charge des travaux, Marcellin Lokossou. Des échanges soutenus par la présentation du niveau de réalisation des travaux par ce dernier, le N°1 du Tourisme béninois a noté dans son bloc-notes que « les travaux piétinent ».
Un nouveau modèle de construction et des défis
Et la réaction du fils du terroir de la mystique porte Akaba Idenan ne s’est pas faire attendre. « Il ne saurait tolérer cet état de chose. », a fait savoir Jean-Michel Hervé Abimbola. Puis il redonne la parole au de l’entreprise « Tropic Zone » en charge des travaux. « Avant la fondation, il y a eu l’étape de la préfabrication des matériaux qui a duré plus d’un mois ; parce qu’il s’agit d’un nouveau modèle de construction. », a expliqué Marcellin Lokossou. Mais ceci n’a pas fait oublier à l’autorité ministérielle de soulever d’autres questions d’ordre technique relatives aux caractéristiques et à la résistance des habitations ainsi qu’à la qualité des matériaux utilisés. « Le Maître d’ouvrage et le Cabinet de contrôle AIM ont toujours leur regard critique à chaque étape de la réalisation des travaux. », a tenté de rassurer Marcellin Lokossou. Il convient de relever que ces habitations de type F3 et F4 en cours de construction dans les deux arrondissements de la commune de Sô-Ava, vont donner un nouvel attrait touristique à la région lacustre située à 22 kilomètres environs de Cotonou, capitale économique du Bénin.
Jean-Michel Hervé Abimbola très déterminé et très engagé, a continué son boulot Républicain en échangeant avec les guides touristiques et les populations à l’embarcadère d’Abomey-Calavi comme à Ganvié, sur l’importance du projet. Il urge de souligner que ledit projet sera réalisé en six (06) grandes actions de développement:
- la rénovation de l’habitat ;
- les équipements de confort ;
- la Santé ;
- l’Enseignement ;
- l’éducation et la formation ; et enfin
- l’Environnement et pêche et le Tourisme.
Il est à signaler que le ministre béninois du Tourisme Jean-Michel Hervé Abimbola n’est pas allé par quatre chemins pour réaffirmer la volonté du gouvernement et de son chef, le président Patrice Talon, de réaliser ce projet à caractère bien social, il faut le noter, avec l’aide des Partenaires Techniques et Financiers (PTF).
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