Photo : Le ministre béninois de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, à Cotonou, ce vendredi 12 juin
Ce vendredi 12 juin, par visioconférence, le ministre béninois de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a présidé les travaux de la Revue du Secteur de l’Énergie, Exercice 2019. Cette revue a réuni les acteurs du développement du secteur de l’énergie au Bénin, autour du « thème : Sécurité des approvisionnements en ressources énergétiques au Bénin, du mythe à la réalité ». Les travaux de cette revue ne se sont pas déroulés dans les conditions habituelles. Ils se sont plutôt déroulés dans les conditions exigées par la présence épidémiologique du Coronavirus. Lesquelles exigences, faut-il le rappeler, strictement respectées par le N°1 du Ministère de l’Énergie (ME). Un ministre toujours assidu à son chef, le président Patrice Talon, est depuis avril 2016 sur la ligne indiquée par ce dernier. Dans sa volonté de protéger ses compatriotes y compris ses collaborateurs contre les effets néfastes propagés par l’ennemi invisible et tueur, Coronavirus, le chef du gouvernement du Bénin, avait changé l’habitude de réunir les membres de son équipe. Patrice Talon adopte donc depuis le 1er avril dernier, le regroupement par vidéoconférences des membres de l’Exécutif pour tenir le Conseil des Ministres. Ce n’est pas parce que Coronavirus est présent que le Nouveau Départ du développement durable du Bénin qui suit son cours progressivement, va s’arrêter définitivement. Non. C’est ce qui a poussé le champion de la discipline énergie au Bénin, à emboîter le pas à son patron. Alors, pour présider, ouvrir ou lancer les travaux d’un atelier ou d’une revue, Dona Jean-Claude Houssou réunit autour de lui, les acteurs impliqués dans la concrétisation du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) sous-secteur énergie, par vidéoconférence. C’est bien le cas ce vendredi 12 juin. Il faut dire que même si ces travaux ont technologiquement pour lieu les différents bureaux des participants, le principal lieu qui a servi pour cadre la tenue effective des travaux de la Revue du Secteur de l’Énergie, Exercice 2019, reste le bureau du ministre béninois de l’Énergie. Un bureau à la taille de son occupant, c’est-à-dire petit, mais grand technologiquement à l’image de la bienveillance de l’homme dont ses actions sont visibles et palpables au ME avec des signalisations de santé et de sécurité. On peut noter une signalisation dans les escaliers pour attirer l’attention des personnes géantes, que le ministre a ramené de la France lors d’un voyage de travail il y a quelques mois.
De son bureau donc, le détenteur du brevet de SIDE-AFRICA, a rappelé aux participants comment il est primordial de quitter définitivement le mythe à la réalité.
« Au cours de cette journée de travail, vous aurez à réfléchir sur les problèmes du secteur de l’énergie, en vue de dégager les orientations stratégiques pour son développement à travers l’état des lieux, le point de l’exécution des grands projets, les réformes en cours, la place du secteur privé et les besoins de financement, pour la réalisation des projets et programmes du secteur. »
Dona Jean-Claude Houssou, dans son discours d’ouverture des travaux.
Ce qui a convergé les réflexions des participants sur la sécurité des approvisionnements en ressources énergétiques au Bénin. Fermons la parenthèse ouverte sur le Sommet International pour le Développement de l’Électricité en Afrique (SIDE-AFRICA) dont la première édition s’est tenue du 6 au 9 décembre 2018, à Cotonou, à l’initiative des autorités de Porto-Novo avec à leur tête, le digne fils de la capitale béninoise, Dona Jean-Claude Houssou. En effet, il est inutile de rappeler que le Bénin a fait du développement du secteur de l’énergie et du redressement durable du sous-secteur de l’électricité une priorité. L’objectif recherché est de disposer de services énergétiques de qualité, en quantité suffisante, dans des conditions optimales de coût et de sécurité d’approvisionnement. Un objectif partagé par de nombreux pays africains, dont le développement est entravé par la fracture énergétique que connaît le continent. Ce qui a motivé l’organisation du SIDE-AFRICA qui a connu la présence de plusieurs Partenaires Techniques et Financiers (PTF), dont la France. Il faut souligner que le pays d’Emmanuel Macron avait accordé beaucoup de crédit à cette initiative, car elle retrouvait dans SIDE-AFRICA, les trois axes sur lesquels repose sa stratégie de transition énergétique : l’accès pour tous aux services énergétiques ; l’efficacité énergétique et la gestion de la demande ; une offre énergétique modernisée et décarbonée. C’était simplement une rencontre qui avait été un moment privilégié de réflexions sur les enjeux et défis énergétiques communs aux pays africains. Elle avait également été une occasion de partage d’expériences et de solutions, auquel a pleinement participé la France qui a gardé à EDF durant plus de trois décennies, le sorcier blanc béninois en énergie.
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