Photo : Le président de l’Assemblée nationale, Col Louis Gbèhounou Vlavonou, à Grand-Popo, ce vendredi 27 mai
Dans tout ce qui concerne le développement durable de son pays, le Col Louis Gbèhounou Vlavonou met l’intérêt supérieur du peuple béninois devant toute une Union Progressiste. Depuis 2003 qu’il est élu député, le digne fils d’ifangni n’a jamais changé de cap jusqu’à croiser la Rupture qui le relance de plus belle sur le Nouveau Départ du développement politico socio-économique du Bénin. Une doctrine portée courageusement par un seul homme d’État : le président Patrice Talon. Appelé aussi homme des réformes, le chef du gouvernement béninois répond. Parlant des réformes, au lendemain de son retour de Porto-Novo, la capitale béninoise où il a prêté serment, le mercredi 6 avril 2016, il sort le guide de sa gouvernance déposé au Palais de La Marina, le lundi 16 décembre de la même année. Ce guide, c’est bien le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) qui a été le secret des progrès enregistrés au cours de son premier quinquennat (2016-2021).
Engagement et détermination de l’Assemblée nationale
Dans une vision sociale, ce PAG 1, portait en son sein, un des 45 projets phares à réaliser pour le bonheur des béninoises et des béninois. Il s’agit du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). Ce qui a donné de la joie au cœur des représentants du peuple au Palais des Gouverneurs, qui se sont unanimement alignés derrière sa vision. En effet, ARCH vise non seulement à améliorer l’accès à la santé à toutes les personnes, mais une meilleure protection sociale et surtout des personnes les plus démunies. Ce qui signifie la Couverture sanitaire universelle. Juste qu’à entendre Couverture sanitaire universelle, le législatif s’est engagé à appuyer les réformes ambitieuses, courageuses et louables de l’exécutif à l’égard des couches les plus défavorisées. Dans son engagement et sa détermination, l’Assemblée nationale, huitième législature à afficher clairement sa volonté dans le processus de la mise en œuvre de la stratégie de protection sociale au Bénin.
Moins de 16 mois
Eh bien, le Parlement béninois a adopté le 28 décembre 2020, puis en seconde délibération le 19 janvier 2021, la Loi N°2020-37 du 3 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin. Un peu moins de seize mois plus tard, les principaux artisans de l’existence de cet outil législatif, se sont donné rendez-vous. Pas dans leur cadre habituel, encore moins dans le chef-lieu du département de l’Ouémé, au Sud-Est du Bénin. Ils sont dans le département du Mono, au Sud-Ouest du pays, plus précisément à Grand-Popo. C’est dans cette ville de Nonvitcha que les députés, les fonctionnaires à l’Assemblée nationale, les cadres du Ministère de la Santé, les experts du secteur de la santé, les Partenaires Techniques Financiers (PTF) du secteur de la santé, à l’image de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sans oublier les organismes parlementaires comme l’Union Inter-Parlementaire (UIP), se retrouvent dans l’hôtel Bel Azur depuis ce matin.
Ils n’y sont pas pour un repos de week-end ni pour une balade de santé. Eh bien, c’est un important travail qui les réunit à cet endroit du Bénin. « Renforcement des capacités techniques des parlementaires et du personnel de l’Assemblée nationale sur la couverture sanitaire universelle ». C’est le thème de l’atelier qui s’est ouvert, ce jour, vendredi 27 mai, à Grand-Popo. La cérémonie d’ouverture des travaux a été placée sous la présidence du patron du perchoir de l’hémicycle béninois, Col Louis Gbèhounou Vlavonou. À ses côtés autour de la table du présidium, deux de ses collègues, à savoir les députés Bonaventure Natondé Aké, et Mariama Baba Moussa, respectivement président de la Commission de l’Éducation, de la Culture, de l’Emploi et des Affaires Sociales à l’Assemblée nationale ; Membre du bureau du Forum des femmes parlementaires de l’Union Inter-Parlementaire (UIP), représentante du Secrétaire Général de l’Union (SG/UIP).
Inutile donc de souligner que trois moments forts ont marqué la cérémonie d’ouverture des travaux dudit atelier. Primo, c’est l’allocution du président de la Commission en charge des Affaires Sociales qui a indiqué la démarche des assises de Grand-Popo. « Le présent atelier s’inscrit dans une démarche de la consolidation des acquis de la loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin. », a dit Bonaventure Natondé Aké, exhortant les participants à « aller à l’école des pays qui disposent déjà à grande échelle de ce dispositif de Couverture sanitaire universelle », profitant pour saluer les experts étrangers qui sont venus partager les expériences de leur différent pays avec le Bénin. Il faut noter que c’est pour la première fois que l’Union Inter-Parlementaire (UIP) se retrouve autour d’une même table sur laquelle est posée l’importance de la Couverture sanitaire universelle avec les législateurs et les membres du personnel parlementaire.
Ce qui a retenu l’attention de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » au cours de l’allocution du Membre du bureau du Forum des femmes parlementaires de l’UIP, représentante du SG/UIP, secundo moment fort, où deux grandes lignes ont été notées. « D’après les rapports 2020 et 2021 de l’UIP sur la mise en œuvre de la résolution sur la couverture sanitaire universelle, une grande partie des ressources et efforts destinés à améliorer l’accès à la santé a été réorientée vers les interventions de lutte contre le Covid-19 et les services de santé essentiels ont été interrompus. », a d’abord partagé Mariama Baba Moussa. « Cette nouvelle démarche a créé aux vraies destinations marginalisées une réduction de leur accès au soin de santé. Face à ce constat, les parlementaires de par leur fonction de légiférer et de contrôler l’action gouvernementale doivent doubler d’efforts pour que les grands principes en matière d’équité et d’accès universel aux services de santé essentiels soient mis en œuvre. », a émis la députée.
Après l’intervention de l’ancienne Directrice Générale des Impôts, tertio, le dernier moment fort tant attendu est venu. Le discours d’ouverture officielle des travaux de l’atelier parlementaire, prononcé par le président de l’Assemblée nationale huitième législature, a été très riche. « Avec l’expérience du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) qui a montré ses limites, le régime du président Patrice Talon s’est engagé depuis avril 2016, à une meilleure protection sociale notamment celle des plus démunie. », a d’entrée fait remarquer Col Louis Gbèhounou Vlavonou. « Il en a fait une priorité au point où l’un des quarante-cinq (45) Projets phares du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2016-2021, inscrit au pilier 3, axe stratégique 6, action 1, est intitulé : l’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). », soutien le premier Parlementaire béninois. Avant de laisser le chef du Palais des Gouverneurs jeter la lumière sur les objectifs de l’atelier de Grand-Popo, ouvrons une parenthèse.
Il faut retenir que la loi relative à l’organisation de la protection de la santé des personnes et à la définition des sujétions imposées aux citoyens en cas de maladies transmissibles, contagieuses ou d’épidémies, s’applique aussi bien à toutes personnes vivant en République du Bénin, que celles entrant sur le territoire béninois. Fermons la parenthèse. « Le présent atelier vise à mieux outiller le milieu parlementaire sur la couverture sanitaire universelle. », éclaire Col Louis Gbèhounou Vlavonou. L’inspecteur des douanes à la retraite poursuit. « Pendant les deux jours que dureront les présents travaux, il sera minutieusement évalué, les forces et faiblesses de la loi N°2020-37 du 3 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin et analysé, les difficultés rencontrées par les professionnels de la santé du Bénin dans la mise en œuvre de la loi sus indiquée. », a précisé le deuxième homme fort du Bénin.
« La présence parmi nous des experts de l’OMS et des parlementaires de la sous-région constitue une occasion pour nous, d’échanger sur l’expérience d’autres pays dans le domaine de la couverture sanitaire universelle. », a-t-il relevé. L’autorité parlementaire n’a pas d’inquiétude sur le résultat au terme des travaux. « Je suis d’ores et déjà persuadé, au regard de la qualité de l’audience et des experts, que les communications qui seront délivrées susciteront de vifs débats dont sortiront des idées novatrices permettant d’atteindre, au terme des deux (02) jours de travail, l’objectif visé (…) », a déclaré le premier législateur béninois. Il convient de noter la présence physique de la Représentante résidente de l’OMS au Bénin, Dr Tania Bissouma-Lédjou. Les travaux prennent fin demain, samedi 28 mai, jour de la finale de la Champions League entre Liverpool et Real Madrid, au stade de France, à Paris, où le Ballon d’Or est en jeu…
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