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Togo : France 24 suspendue dans le pays pour non-conformité à la réglementation en vigueur ?

C’est une question qui ne tardera pas à avoir une réponse. Ceci à la volonté de France 24. La chaîne française de télévision est au bord d’une suspension au Togo. En effet, jeudi 27 juin, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a envoyé une « dernière mise en demeure » à France 24 à propos de son reportage sur le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio de Lomé. En notifiant à la Directrice Générale de France 24, l’institution de régulation des médias au Togo accuse le média français de pratiquer un «  traitement inéquitable de l’information ».

 « Fausses nouvelles »

Mieux, le tribunal de la presse togolaise porte surtout ses accusations sur France 24 de diffuser des « fausses nouvelles » au sujet de l’établissement sanitaire universitaire public du Togo. « Les maternités confrontées à la pénurie de personnel médical. », est le principal titre du reportage incriminé. L’élément aurait été réalisé sans l’avis préalable de la direction de l’hôpital de référence au Togo, à en croire la HAAC. Plus loin dans ses accusations, l’instance de la régulation de la presse togolaise reproche à la presse française d’information en continue de ne pas avoir exprimé sa volonté à obtenir l’autre son de cloche, c’est-à-dire la version officielle de la direction du Centre hospitalier pour une présentation équilibrée des faits.

7 jours

Au regard de toutes ces insuffisances professionnelles dans la collecte des éléments d’une information, la HAAC exige que France 24 apporte les corrections au reportage incriminé dans un délai de 7 jours, conformément à la réglementation en vigueur dans le pays. Passé ce délai, et à la grande non-conformité à cette exigence, France 24 est favorable à une peine de possibles sanctions supplémentaires allant à la suspension de ses activités au Togo de la part de la HAAC. Il faut rappeler que cette mise en demeure des autorités de Lomé intervient dans un contexte où plusieurs médias internationaux ont été confrontés à des actions similaires dans le pays, comme le cas en mai dernier, où Radio France Internationale (RFI) avait également été mise en demeure pour diffusion de fausses nouvelles, agitant l’opinion publique sur la liberté de la presse au Togo que dirige Faure Gnassingbé depuis bientôt 20 ans après la mort de son feu père, Étienne Gnassingbé, au pouvoir en 2005, après 30 ans environ à la tête du pays.

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