Photo : Le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou (D), recevant les clés des mains de l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, Takahisa Tsugawa, à Ouidah, ce mardi 15 juin
La construction des infrastructures scolaires et répondant aux normes internationales est, en dehors du Programme des cantines scolaires, un argument solide dans la gestion du sous-secteur éducatif, notamment à la base, pour le gouvernement du président Patrice Talon. Ce que soutient prioritairement Porto-Novo à travers son axe stratégique N°5. Cet argument est accepté par les partenaires techniques au développement durable du Bénin, à l’image du Japon. Les bonnes relations bénino-nipponnes qui datent de plus de deux décennies, viennent d’exprimer la parfaite coopération éducative qui existe entre le petit pays oust-africain situé au Sud de l’Équateur et le pays du Soleil levant. Un projet né de cette coopération vient de donner ses fruits. Il s’agit du projet Japon VI. Ce projet vise à construire des salles de classe dans les écoles primaires publiques béninoises. C’est ainsi que des infrastructures scolaires ont été réalisées au profit de 33 écoles primaires publiques du département de l’Atlantique, au Sud du Bénin. Il faut signaler que c’est la ville historique, Ouidah, qui a vu le visage de son système éducatif totalement changé avec 176 salles de classe équipées avec 4400 tables bancs, 28 bureaux et magasins, 146 latrines, 176 bureaux pour maîtres, 260 chaises. Le coût global de ces infrastructures flambantes neuves s’élève à 7.285.000.000 Francs CFA, selon les déclarations du Directeur de la Prospective et de la Programmation (DPPD) du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), Martin Essoun.
C’est hier, mardi 15 juin, que les deux pays se sont convenu pour jeter de la lumière sur ce fait palpable de leur coopération éducative. Un jour que le Bénin et le Japon ont traduit en une pierre deux coups. En effet, dans la sobriété d’une cérémonie, le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, a reçu des mains de l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, Takahisa Tsugawa, les clés de ces 176 salles de classe équipées. Puis saisie la même occasion pour mettre officiellement ces réalisations à la disposition des responsables de la Circonscription Scolaire (CS) de l’Atlantique au grand bonheur des écoliers de la commune de Ouidah, notamment ceux du Complexe Scolaire Fonsarame de la ville à impact esclavagiste. C’était en présence des autorités communales et départementales avec l’expression reconnaissante du maire de Ouidah, Christian Houétchénou, au nom de ses concitoyens. Sa tutelle n’est pas allée dans le sens contraire. À en croire le préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, « grâce à la réalisation de ces infrastructures, c’est l’environnement de l’enseignement apprentissage dans les 33 écoles cibles du projet qui s’en trouve considérablement amélioré couronnant ainsi l’effort de la conjugaison de l’utile et de l’agréable avec méthode et rigueur à tous les niveaux sur fond de respect strict du chronogramme de déroulement des activités ». « C’est l’art de fabrique du Gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ sous l’ingénieux et résolu leadership du Président de la République. », a affirmé Jean-Claude Codjia.
En présence également des autres bras de la société, à savoirs les sages et têtes couronnées du département de l’Atlantique avec aux premières loges, ceux de Ouidah, les premiers bénéficiaires de ces joyaux, c’est-à-dire les enfants, ont exprimé leur immense joie. Laquelle a ragaillardi les interventions de l’Ambassadeur du Japon près le Bénin. Le patron de la diplomatie nipponne au Bénin, n’est pas allé par quatre chemins pour témoigner de la fierté de son pays d’avoir assuré le financement pour la réalisation de ces joyaux. Selon Takahisa Tsugawa, ces réalisations scolaires « permettront l’amélioration des conditions de travail des enfants et des enseignants dans le département de l’Atlantique ». Une expression qui explique l’engagement du Japon à soutenir le développement des ressources humaines sur le continent africain. Au regard du Plan National de Développement (PND) 2018-2025, il est important de rappeler que l’un des principaux défis auquel le Bénin est confronté, est celui d’assurer la disponibilité du capital humain sain et qualifié au service du développement. C’est bien ce qui sous-tend les nombreux efforts que déploie le gouvernement du président Patrice Talon toujours dans le seul but de l’amélioration des performances de l’éducation.
Pour garder la direction relationnelle que Tokyo, le N°1 du seul Ministère dans la ville capitale béninoise, Porto-Novo, a salué la bonne santé de la coopération entre le Bénin et le Japon depuis 1997 à travers la JICA. Le meilleur écolier de la classe gouvernementale de grand maître Patrice Talon avance que celle-ci permet de répondre aux multiples sollicitations dans le sous-secteur de l’éducation, notamment la construction et l’équipement des salles de classe dans les écoles primaires et maternelles. « Les différents financements du Japon ont fait l’objet de six différentes phases d’exécution. », a rappelé Salimane Karimou. « Les cinq premières ont permis la réalisation de 1234 salles de classe équipées avec 30.825 tables bancs, 1234 bureaux maîtres, 410 bureaux directeurs, 2464 chaises, 2468 tableaux et 336 latrines. », a précisé le chef de file des ministres en charge de l’éducation au Bénin. En tant qu’un bon père, autorité et citoyen, le digne fils de Sakété, dans le département du Plateau, au Sud-est du Bénin n’a pas hésite de s’adresser non seulement aux enfants, mais aussi aux enseignants et surtout à la population. Salimane Karimou les a invités à faire un bon usage des nouvelles infrastructures afin que ces dernières puissent contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ceci dans un vœu : combler réellement l’attente du gouvernement béninois.
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